La presse aussi n’arrive pas à s’entendre avec la direction du FCGB

Il y a trois mois, déjà dans ‘Top Girondins‘, sur ARL, le journaliste Jean Berthelot (Europe 1, président du club de la presse de Bordeaux) avait alerté sur un problème de relations humaines avec le nouveau FC Girondins de Bordeaux. Ce soir, alors que moult infos ces derniers jours sont allées dans le sens d’un FCGB en crise interne à bien des niveaux, il en remet une couche et précise ce qu’il reproche au président Longuépée.

« On comprend ce que disent les Ultras de Frédéric Longuepée, on voit de quoi ils parlent. Très sincèrement, nous, en tant que journalistes ; et moi, en tant que représentant de la presse ; je peux vous dire que les discussions sont très, très compliquées avec Monsieur Longuépée et qu’on n’a pas du tout l’impression d’être entendus. Les conditions de travail sont très compliquées au Haillan – de plus en plus – et non seulement on ne fait rien pour les améliorer mais en plus on ne nous écoute pas. Voilà ce que je voulais ajouter, par rapport au respect des partenaires. »

Toujours sur ARL et dans ‘Top Grondins‘, le journaliste de cette radio, Christophe Monzie, a validé les propos de Jean Berthelot, précisant que les représentants syndicaux de la presse ne se sentaient pas écoutés par la nouvelle direction du FCGB dans leurs demandes de bénéficier de meilleures conditions de travail, surtout au Haillan, où il n’y a plus de local destiné aux médias. Il a aussi révélé que la presse avait symboliquement boycotté – sans que cela n’ait beaucoup d’écho – une conférence de presse du club pour présenter ses orientations stratégiques, il y a quelques semaines.

Comme quoi, il n’y a vraiment pas qu’avec les supporters et les salariés du Haillan (du moins certains) que les nouveaux dirigeants des Marine et Blanc n’arrivent pas à se faire apprécier dans leurs méthodes de travail et leur relationnel.