Bordeaux n’en avait rien à faire (0-2)
Opposés au Paris Saint-Germain ce 1er octobre, Bordeaux et Jocelyn Gourvennec troquaient leur habituel 442 pour un schéma tactique en 433/4231. Un choix qui n’aura pas été payant pour les coéquipiers de Jérémy Toulalan qui faisait lui son grand retour avec les Marine et Blanc.
Menés d’entrée sur un but de la tête de Cavani devant un Igor Lewczuk en retard dans son duel (3è), Bordeaux a ensuite traversé la première période comme une équipe sans âme et sans motivation. Etouffés puis asphyxiés par le milieu parisien, qui a retrouvé son rythme de rouleau compresseur, Bordeaux a essuyé une vague d’occasions finalement conclue par Cavani à la demi-heure de jeu (2-0, 30è).
Inexistants, les Bordelais ont agacé par leur manque d’envie dans un schéma qui n’a, lui non plus, pas convaincu du tout.
Aux retours des vestiaires et malgré quelques changements offensifs (Ounas pour Plasil, Touré pour Malcom puis Laborde pour Ménez), Bordeaux a juste continué d’errer dans ce match, dans son non-match, en attendant péniblement la fin de la rencontre, laissant le PSG gérer sans forcer.
Au Parc des Princes, les hommes de Jocelyn Gourvennec ont donc subi une véritable leçon de tactique, d’envie et de maîtrise technique. Décevant, voire inquiétant.
La victoire obtenue à Lyon semble aujourd’hui être à des années-lumières de ce qu’a produit Bordeaux aujourd’hui et peut même paraître comme un « accident » de parcours. Si le championnat est bien sûr très loin d’être terminé, les Marine et Blanc vont devoir se remettre au travail et joindre les actes à la parole, eux qui manient bien les déclarations d’avant-match mais qui ont plus de mal lorsqu’il s’agit de se faire violence sur un terrain.