Maltesse : « Le nombre de changements au sein de l’effectif d’une équipe sportive affecte la performance collective de manière négative »
Si le raisonnement et l’argumentaire de Lionel Maltesse ne mentionnent pas les Girondins, prenant à l’inverse – et très logiquement – Monaco et Marseille en exemples pratiques (c’est à dire les deux clubs de L1 à avoir été hyperactifs lors du mercato d’été 2015), impossible de ne pas se faire la réflexion comme quoi Bordeaux et son recrutement très limité (juste 2 nouveaux joueurs + incorporation de nombreux jeunes) incarnent l’opposée de ce qui est ici analysé et dénoncé en termes de marketing et d’image : la perte de l’identité des clubs à travers la forte multiplication des mouvements dans une logique économique spéculative (conçue notamment en fonction du nouveau rapport de force économique entre Ligue 1 et Premier League) qui n’est, d’ailleurs, pas un gage de réussite sportive.