Triaud défend le club par rapport aux soucis du nouveau stade et veut trouver une solution au problème des fumigènes
« Nous, les Girondins de Bordeaux, ne sommes pas responsables de grand chose dans ce qui pose encore problème avec le nouveau stade comme vous le dites. Les fumigènes, ce sont des personnes en tribunes qui les aullument. Pour les portillons de sécurité qui se sont ouverts, on a alerté tout le monde à SBA, ainsi que le maire de Bordeaux Alain Juppé et le Préfet de la Gironde, pour que les décisions soient bien prises, et on nous a assuré que c’était bon. Concernant la billetterie, il y a eu un souci lors de l’émission des cartes d’abonnement car on venait d’inaugurer un nouveau système avec Orange et qu’il a fallu acheter du matériel conseillé par Orange pour imprimer les cartes, mais qui ne correspondait pas… On a été victimes de l’incompétence de certains et aussi de leurs mauvaises informations. Aussi, la lecture des bornes à l’entrée du stade fonctionne mal, mais c’est aussi de la responsabilité de SBA. D’ailleurs, comme rien n’est simple en France, il semblerait que la lecture des e-tickets à imprimer chez soi et des m-tickets à présenter sur smartphone soit aussi problématique car il y a des différences à prendre en compte… et même des critères de luminosité. La mise aux normes se fait petit à petit. Nous, Girondins de Bordeaux, sommes obligés de travailler avec des gens extérieurs qui répondent plus ou moins à nos attentes. Croyez-moi que le club se bat au quotidien et que, dans certains secteurs du club, il y en a qui frisent l’ulcère à l’estomac, par rapport à toutes ces contrariétés.
(…) A propos des fumigènes, il y aura surement une suspension (à ce jour, nous sommes sans nouvelles – et tant mieux – d’éventuelles sanctions prises lors de l’audience du FCGB devant les instances du football français, qui était prévue le 24 septembre NDLR)… On a fait appel pour que le huis clos avec sursis tombe, mais s’il venait à tomber il serait remis après le coup de la fumée qui a interrompu le match contre Nantes. Que puis-je dire de plus ? Contre Nantes, je suis descendu sur le côté de la pelouse pour parler aux responsables des Ultramarines, et je crois honnêtement que ces garçons étaient eux-mêmes surpris par l’ampleur du nuage. Je veux bien leur accorder ce crédit, mais il faudra quand même trouver une solution à ce problème car nous ça nous coûte beaucoup d’argent en amendes et peut-être que ça finira par valoir un huis-clos partiel ou même total. Les supporters ne veulent pas changer leurs attitudes… Mais s’ils préfèrent que le club soit pénalisé car ils allument un pot de fumée qui pue et qui emmerde tout le monde, surtout quand il n’y a pas de vent dans une enceinte assez close… (il soupire et ne termine pas sa phrase, une toute autre question est ensuite posée NDLR) »