Sagnol met (encore) la balle dans le camp de sa direction pour le mercato
Toujours lors de son passage, hier, sur Girondins TV, le coach bordelais Willy Sagnol a, inévitablement, été questionné sur le mercato ; à la fois celui de cet été où il n’a eu que deux nouveaux joueurs (+ les jeunes) et celui à venir (pas tout de suite, mais quand même…) en janvier, où il a probablement des attentes. Encore une fois, Sagnol la joue finement en affirmant que ce n’est pas lui le décideur et en mettant ainsi une petite pression au club… Où les pouvoirs par rapport à une politique de recrutement restent toujours flous.
« La question du recrutement, ne doit pas forcément être posée à l’entraîneur, mais
plutôt aux dirigeants. C’est à eux de savoir quelle orientation doit
prendre le club. Moi, mon seul rôle dans le club consiste à essayer de
tirer 100% de l’effectif, qui est mis à ma disposition. »
plutôt aux dirigeants. C’est à eux de savoir quelle orientation doit
prendre le club. Moi, mon seul rôle dans le club consiste à essayer de
tirer 100% de l’effectif, qui est mis à ma disposition. »
Plus surprenant, l’ancien latéral droit du Bayern Munich et des Bleus a révélé que le milieu défensif français Francis Coquelin, avant de s’imposer soudainement à Arsenal depuis environ 1 an, aurait pu être prêté au FCGB. Mais le club londonien managé par Arsène Wenger, avec qui les rapports sont toujours tendus depuis 15 ans à cause du transfert « au forcing » de Sylvain Wiltord, a bloqué le dossier.
(…) Je n’étais pas sélectionneur des Espoirs quand Coquelin y était, mais pour la petite histoire, quand il était prêté régulièrement par Arsenal à plusieurs clubs, dont le dernier – Charlton – où il était en difficulté, on a fait une approche. Le joueur était intéressé mais il y a eu un revirement de situation, Arsenal l’a récupéré et il a joué ensuite avec eux. C’est un bon joueur, jeune, qui aurait pu porter les couleurs des Girondins. Je suis très content pour lui qu’il réussisse car je sais que c’est un homme intéressant sur le plan humain. Le voir maintenant jouer régulièrement, à 24 ans, ça montre aussi que ce n’est jamais facile, qu’il faut savoir travailler pendant longtemps pour atteindre ses objectifs. »