Dugarry défonce encore le FCGB
Sur Sagnol : « Willy Sagnol est un jeune entraîneur qui apprend de ses erreurs. Il découvre, il fait des choses bien, il fait certainement des choses mal aussi, qu’il ne refera pas. (…) Il y a quelque chose de cassé tant les résultats sont mauvais depuis trop longtemps, et l’attitude n’y est plus. (…) Le problème est plus global depuis bien longtemps. »
Sur le club en général : « Bordeaux est un club résigné : joueurs, staff, dirigeants, supporters, actionnaires… tout le monde a oublié ce qu’était ce club, quelle histoire il avait. Ce club a perdu toute ambition. Bordeaux ne joue plus aucune compétition pour la gagner. Si ça se passe bien, tant mieux, si ça se passe pas bien, tant pis. (…) S’ils n’ont plus envie, que l’actionnaire laisse la place à quelqu’un d’autre. Il y a bien quelqu’un qui va avoir envie d’investir dans ce club. C’est un club qui est en train de tomber en totale désuétude. Ce qui me rend malade, c’est que le sport numéro 1 aujourd’hui à Bordeaux, c’est le rugby. Bègles, ce n’est pas Toulouse, mais malgré tout il y a du spectacle et les gens se régalent.
(…) A l’intersaison, on ne sait jamais l’ambition du club, ce qu’ils ont envie de faire, où ils ont envie d’aller. Il faut que ce club retrouve de l’attractivité. Là, il est incapable de faire venir un joueur libre au mercato : Ben Arfa, Briand, Gourcuff, Lassana Diarra, Féret, Delort, Ndoye… des joueurs qui pourraient faire du bien quand on dit qu’il n’y a pas d’argent. (…) Il n’y a pas de cellule de recrutement, pas de directeur sportif. Il y a une nébuleuse qui se fait dans ce club, dans l’envie et la structure, qui est assez incroyable, et tout le monde s’en contente. C’est le néant dans ce club. (…) Comment peut-on fonctionner quand il n’y a pas de directeur sportif ? Ils ont recruté deux joueurs (l’été dernier, NDLR), Gajic et Pablo. Je pense que Bordeaux avait besoin d’un avant-centre depuis bien longtemps. »