Giresse : « Ce rose ou ce fushia qui est absolument abominable »
« La couleur du maillot ? (rires). Avec ce rose ou ce fushia qui est absolument abominable. La seule chose que je déteste à Bordeaux, c’est le maillot quand il n’est pas marine et blanc, couleurs traditionnelles des Girondins. Le stade a également changé mais après ? Le reste est toujours resté le même : je croise encore certaines personnes que je connais. Ça reste Bordeaux avec toute sa rigueur et son côté feutré. Les noms changent mais en terme de mode de fonctionnement et sur ce que le club représente, il n’y a pas grand chose d’important qui se soit modifié.
(…) L’hypothèse avait déjà été évoquée. Il fut un temps, et au début de mes fonctions, où c’était une opportunité qui m’intéressait fortement. Seulement, depuis, je me suis rangé derrière le fait que, si ça arrivait, et en cas de mauvais résultats, je sais déjà ce qu’on peut subir en tant qu’entraîneur et cela ne m’aurait pas plu. Ça aurait écorné ou égratigné le vécu que j’ai eu en tant que joueur donc je me suis dit non. Évitons d’avoir de mauvais souvenirs, alors qu’à Bordeaux ce ne sont que des bons moments d’une carrière très riche et très longue. »