Sagnol : « Le budget actuel ne nous permet pas d’être européens sans faire plus sportivement par rapport à nos possibilités »
s’est montré plutôt philosophe sur son rôle d’entraîneur par rapport au
cadre économique du club dans lequel il se trouvait. Le technicien des
Girondins sait qu’il ne peut pas avoir certains joueurs et essaye donc
de faire au mieux avec ceux qu’il a.
« On n’a jamais les moyens
de nos ambitions, car on a toujours envie de plus, mais il y a une
réalité, économique, qui fait que on ne peut pas avoir plus. Je n’ai
pas le choix. Quand Laurent Blanc arrive, c’était une autre période, et
je pense que Bordeaux a payé certains excès faits à un moment donné.
Quand on parvient à avoir des résultats, j’accepte facilement cette
situation, mais quand on traverse des moments un peu plus difficiles,
c’est assez dur à accepter. Mais c’est humain ça aussi…
(…) Mes envies pour le mercato hivernal, elles ne sont pas forcément importantes. C’est le club qui décide. On sait que c’est cyclique et que faire tous les ans ou tous les deux ans des bilans, voilà… C’est plus sur 10 ans que ça se fait. Et sur ces bilans là, Bordeaux est toujours dans le haut. Donc quand certains disent que le club meurt… C’est quoi mourir ? Les Girondins ne vont pas disparaitre. (…)
En tout cas, puisque vous m’avez demandé ça, aller manger avec Duga
(Christophe Dugarry NDLR), ce sera toujours un grand plaisir. On aura
plein de bons souvenirs à se rappeler.
(…) Les rumeurs, c’est facile, il y en a toujours beaucoup. Quand on n’est pas à l’intérieur pour constater… Si toutes les rumeurs étaient fondées, ça se saurait. Aujourd’hui, le club fait face à une période qu’on peut juger délicate. Il ne faut pas oublier que le budget actuel (le 7ème de Ligue 1 NDLR) ne nous permet pas d’être européens sans faire plus sportivement par rapport à nos possibilités. »