Si vous avez suivi
son actualité ces dernières années et ces derniers mois, vous savez sans doute que l’ancien milieu bordelais
Nicolas Sahnoun (35 ans), après un long passage à l’US Lège-Cap Ferret où il a énormément fait grandir le club, est actuellement
à la recherche d’un nouveau projet. Le jeune… entraîneur l’a encore expliqué dans
un entretien pour le site Foot-National.
« J’ai la chance d’être en contact avec des clubs et des entraineurs qui sont en poste dans des structures professionnelles, j’en profite donc pour échanger et me former aussi. Depuis Juin j’ai pas mal bougé, vu pas mal de matchs en France et à l’étranger. Cette période d’inactivité « terrain » est très enrichissante, elle permet aussi de prendre du recul, de se remettre en question pour être plus performant le jour J. Le terrain me manque, le quotidien, le vestiaire, transmettre, partager, tout ce qui me fait aimer ce métier. Je cherche un projet dans lequel j’aurai un bon feeling avec les dirigeants, où il y aura cette envie de progresser.
(…)
Je pense qu’un entraineur ressemble forcément au joueur qu’il était. J’aime le jeu, j’aime la technique, c’est la base du football pour moi. Quel que soit son profil physique ou son poste, un joueur technique s’adaptera toujours au niveau. On le constate aujourd’hui quand on regarde nos championnats, il y a un gros déficit technique même au plus haut niveau, pour moi c’est une erreur dans les projets de formation qui ont été mis en place. Quand je dis technique ça ne veut pas dire fantaisie : le contrôle et la passe c’est la base, les roulettes et les sombreros viennent après.
J’ai eu la chance d’être formé aux Girondins notamment par Pierrot Labat, je pense qu’il a 30 ans d’avance là où certains pensent qu’il est « has been » ! Je trouve que beaucoup jouent pour ne pas perdre plutôt que gagner. La frilosité chez certaines équipes, associée à la grande pauvreté technique, rendent beaucoup de matchs ennuyeux, ce qui me parait être à l’opposé de ce que représente le football, c’est-à-dire un jeu ! Je peux prendre autant de plaisir à voir jouer le Celtic de Glasgow que le Barca ou le Dortmund de Klopp. D’ailleurs, j’essaie de tirer profit de mes saisons en tant que joueur à l’étranger, en Angleterre et en Espagne, où le football se doit avant tout d’être spectaculaire. Ces expériences m’ont permis d’enrichir grandement ma culture footballistique et tactique.
(…) Fred Bompard et Rudi Garcia avec qui j’ai eu la chance de travailler lorsque j’étais joueur à Dijon, m’ont beaucoup inspiré. Ils m’ont fait réfléchir à ma vision du rôle de l’entraineur et de son staff. Je suis avec attention et curiosité professionnelle leur parcours. J’ai d’ailleurs effectué diverses sessions d’observations au sein des clubs dans lesquels ils travaillent ou ont travaillé, toujours dans l’optique de développer mes connaissances et d’échanger. »