Crivelli : « Vous savez, là je fais une conférence de presse, mais ça ne sert à rien »
« On pensait, depuis le match à Ajaccio (défaite 2-0, 12ème journée, NDLR), que l’on avait repris des forces, et que l’on allait bien mieux dans le jeu mais effectivement là, on a rechuté… Alors franchement, je n’arrive pas à l’expliquer… je ne comprends pas ! Le groupe va bien et il vit bien. Après, c’est dans le jeu… Franchement, je n’explique pas comment l’on peut faire des matches comme ça… alors qu’il n’y a aucun souci concernant la vie du groupe.
(…) Livrer un bon match à Liverpool, ça ne veut pas dire qu’on a droit à la défaite chez nous… Et quand tu vois le public quitter le stade, bien avant la fin de la rencontre…C’est vraiment dur ! Personne, ni aucun footballeur, ne veut voir ça… Première et dernière fois !
(…) D’un point de vue personnel, je marque et je fais des passes (3 buts et 3 passes décisives en LIgue 1), j’ai du temps de jeu, donc ça se passe très bien. Je ne suis pas surpris, parce que ce temps de jeu, j’en avais envie depuis longtemps… Et les coéquipiers me font confiance depuis un moment, déjà. Quand je joue, j’ai envie de tout casser ! De faire le maximum… J’ai la rage, quoi ! Là, on perdait 4-0 et j’estime qu’il ne fallait pas baisser les bras, et garder la tête haute. Mais c’est à chaque match que je suis comme ça… Alors maintenant, il faut se révolter ! Vous savez, là je fais une conférence de presse, mais ça ne sert à rien, hein ! (Rires) C’est sur le terrain qu’il faut montrer… ça ne sert à rien de parler, on verra mercredi…
(…) A Bastia, on sait qu’il y aura beaucoup d’engagement, alors il faut se réveiller, c’est tout ! Je connais la Corse, et depuis petit, j’y ai joué plein de fois. Mais j’aime bien ! Ce sont des matches différents, dans un contexte un peu particulier ; il y a plus d’ambiance, de fougue… je préfère ça !«