Hagelsteen : « Faire de Bordeaux l’un des stades les plus sereins et les plus rayonnants »
« Trois choses sont à souligner. Tout d’abord, il y a dans ce stade un grand capital de succès et de rayonnement pour Bordeaux et toute la région, qui est exceptionnel. SBA est là pour que tout le monde soit tranquille lors des grandes manifestations. Il faut être confiant et en bonnes relations avec les partenaires, la Ville et le club des Girondins.
(…) Notre mission est d’accompagner tranquillement le processus d’adoption. Le public doit adopter ce stade, car c’est son stade. Oui, c’est de l’apaisement car il y avait une préoccupation. On ne pourra pas tout régler du jour au lendemain, ni tout changer. Nous devons aborder tout ce qui peut permettre l’appropriation du stade. Progressivement, nous devons arriver à des façons de faire qui feront de Bordeaux l’un des stades les plus sereins et les plus rayonnants. SBA a des objectifs propres, mais ils sont compatibles avec cette nécessité. Ce rayonnement sera amplifié à partir de cet automne.
(…) Outre les matchs des Girondins, nous espérons y faire six autres événements sportifs par saison, que ce soit foot ou rugby. Nous sommes en discussion avec l’UBB. À l’autre bout, nous constatons le succès du stade en tant que lieu d’événementiel. Il est très utilisé par des entreprises, surtout régionales, car organiser un séminaire ou une réunion dans ce stade, c’est quelque chose qui marque, c’est un événement en soi. Nous sommes sur un rythme d’environ 100 séminaires par an, soit un tiers de plus que nos prévisions. Il y a des signes de plus en plus positifs.
(…) Le naming est une bonne chose, beaucoup de stades cherchent un namer. Il faudra adopter aussi ce nom. Au-delà, on peut également réfléchir à donner des noms non commerciaux aux tribunes. C’est là une piste. Avec Matmut, le partenariat est en dessous de ce qui était prévu, mais c’est déjà pas mal. C’est donc un joli succès car le contexte est très difficile en France. Ce partenariat, il va falloir maintenant le faire vivre, valoriser ce nom.
(…) La ville voudrait au moins un gros concert par an, pour les Bordelais. Cela me semble très raisonnable. C’est un marché mondial, avec une situation très, très concurrentielle entre les villes.Tous les stades de l’Euro 2016 veulent aussi leurs gros concerts. Mais les artistes qui drainent 40 000 personnes ne sont pas nombreux, les personnes capables d’organiser ces événements le sont encore moins, sans oublier de préciser que l’économie des grands concerts est moins florissante qu’avant. Il n’est ni prudent ni lucide d’annoncer quoi que ce soit aujourd’hui, nous en saurons sans doute plus cet automne. C’est là que les concerts de l’été suivant se décident. Notre force, c’est Vinci Stadium, qui dispose d’une force de frappe puisqu’il gère plusieurs stades : Bordeaux, Nice, Le Mans, le Stade de France…«