Courbis et Furlan racontent leurs départs de Montpellier et Troyes
(…) Pour Loulou, je suis le seul responsable des sept premiers matches, ce n’est pas mon analyse. Je me suis fait fracasser les trois premiers mois, mais je suis resté, j’ai remonté le club et maintenant je pars. Je suis désolé d’être le premier entraîneur à quitter Loulou. J’aurais même aimé avoir plus de discussions avec lui, parfois, pour que je lui explique comment je voyais les choses. Loulou, j’ai une énorme affection pour lui mais il a fallu que je sois patient avec ce que j’ai pris… Dans un club, le plus important, c’est le président, Loulou ne l’a pas compris. Mon président n’est pas un ennemi, je préfère donc partir avant que nos disputes ne deviennent plus virulentes. Je ne vais pas reprocher à Loulou de trouver Der Zakarian ou Thierry Laurey de bons entraîneurs. (…) Je vais l’embrasser tendrement même s’il m’a mis des coups. »
JMF : « J’ai accepté l’indemnité de licenciement qu’on me proposait. Pour essayer de créer un choc pour le club et pour que mon intérêt personnel soit conservé. Le président voulait me conserver, mais aussi reprendre la main sur le sportif que j’avais depuis quatre ans. J’avais le sentiment qu’on me disait : d’un côté on veut que ton travail se poursuive mais, de l’autre, on élimine tes collaborateurs. Ce n’était plus possible. Mais l’envie est très forte de continuer. Je ne suis heureux qu’à l’entraînement.
(…) Tous les joueurs qui sont venus cet étén’étaient pas sur nos listes en fait. Parce que c’était l’opportunité du moment, du 20 août… Les entraîneurs ont l’habitude de dire que 85% d’une saison dépend de la période estivale. Il y a une très grande fragilité pour les petits budgets en L1. Jamais je n’imaginais vivre ça. C’est la preuve qu’il vaut mieux fermer sa gueule. »