Debuchy : « Oui, la suite de ma carrière sera peut-être en France »
(…) A Lyon, pour mon premier match avec les Girondins (défaite 0-3 NDLR), je n’étais pas au point physiquement et je n’ai pas pu finir le match à cause de crampes car je n’avais plus l’habitude de jouer. Depuis, ça va mieux et enchaîner est une satisfaction.
(…) Le leadership n’a jamais trop été dans ma nature, mais j’ai fait un effort sur ça depuis quelques années. Vu mon expérience et mon ancienneté, je dois apporter un peu au groupe et aux jeunes. Ici, il y a des joueurs de qualité mais un groupe vraiment très jeune, donc échanger avec eux est très important je trouve.
(…) Oui, la suite de ma carrière sera peut être en France. Je n’ai pas de certitudes. Je verrai cet été comment ça se passe. Tout dépend de la suite et des mois à venir. Logiquement, c’est retour à Arsenal et puis après on fera un point et on verra. Moi je veux continuer à jouer, je ne vais pas rester à Arsenal pour rester sur le banc. Et là, un jeune joueur est performant à mon poste (Héctor Bellerin NDLR), donc ça complique la situation. On ne sait jamais ce qui peut arriver dans le foot, donc on verra s’il y a un autre challenge qui me convient. Pour l’instant, je suis bien ici, alors pourquoi ne pas rester à Bordeaux ? C’est une hypothèse que je n’écarte pas. Mais en aucun cas je ne regrette d’avoir été à Arsenal car ce n’était pas un projet trop haut pour moi. »
Prêté sans option d’achat par Arsenal jusqu’à la fin de la saison, l’ancien lillois (30 ans) est sous contrat jusqu’en juin 2019 avec le club londonien, qui l’a acheté… 10 millions d’euros à Newcastle lors de l’été 2014. Il semble donc inenvisageable que Bordeaux puisse se l’offrir sous forme de transfert définitif, d’autant plus que s’il aurait accepté de diminuer par 3 son salaire (de 300 à 100 000 euros par mois environ), Debuchy ne serait sans doute pas ouvert à un tel sacrifice pour un contrat plus long..Enfin, on sait que les relations entre le FCGB et Arsène Wenger, le manager français d’Arsenal, sont tendues, du fait des dossiers Chamakh et Wiltord (et même le prêt avorté de Yaya Sanogo en janvier 2015), dont le temps n’a pas fait oublier la douleur des négociations… Bref, les belles intentions de Mathieu Debuchy sont peut-être sincères, mais la réalité rend tout cela assez irréalisable.