JLT : « Si le vestiaire entier rejette l’entraîneur, on ne serait pas assez con pour le garder »
« L’avenir de l’entraîneur n’est pas une question qui nous intéresse à trois mois de la fin de la saison, avec des objectifs encore mathématiquement accessibles. Il lui reste trois mois et un an de contrat. Si on doit avoir cette discussion, ce sera en fin de saison. Pour être clair, je lui en ai parlé (de l’interview au « Parisien », NDLR). Je lui ai simplement dit qu’il est normal que tout entraîneur avec de mauvais résultats se pose ce genre de question. Mais tout seul, pas publiquement… (…) Je n’ai pas vraiment l’impression (que Bordeaux ne puisse pas faire mieux faute de moyens NDLR). S’il fait allusion à l’époque de Bez qui achetait tous les meilleurs joueurs, c’est sûr qu’on n’a pas les mêmes moyens. Certes, on a perdu Khazri et Saivet deux des joueurs importants. Mais autant que je me souvienne, ils étaient présents quand on en a pris six à Nice… Et on a recruté quatre joueurs dont le petit plus, en 24 heures, un international français, Debuchy. J’ai quand même l’impression qu’on a fait un effort significatif au mercato d’hiver en prenant des joueurs dont il souhaitait la venue.
(…) Un changement d’entraîneur en cours de saison, à quoi ça sert ? Courbis, à Rennes, il a gagné deux matchs à la 90ème minute sur des buts de l’adversaire contre son camp. Les résultats d’Antonetti à Lille ne sont pas non plus exceptionnels. Si le vestiaire entier rejette l’entraîneur, on ne serait pas assez con pour le garder. Ce n’est pas le cas. J’ai fait un choix d’entraîneur avec Nicolas de Tavernost. On lui fait confiance. Dans l’adversité, on continue. Et quoi qu’on en dise, un entraîneur n’est pas sur le terrain.
(…) Girard ? Question provocatrice et prévisible (rire). Je n’ai pas regardé Canal +. Mais qu’un excellent entraîneur, avec de bons résultats comme Girard, Hantz, Courbis ou Antonetti retrouve un club de Ligue 1, c’est normal. »