Guilbert : « Pourtant, le coach nous avait dit de ne pas lâcher et de montrer qu’on était des hommes »
« D’abord, c’est normal de venir face aux journalistes après les matches, on assume nos responsabilités. Maintenant, c’est encore une déconvenue, on n’a pas répondu présent dans les duels et contre une équipe comme Reims qui ne lâche rien, c’est compliqué. Je ne pense pas qu’on était résigné, après, s’il y en a qui l’étaient, qu’ils se posent des questions… Parce que dans le foot de haut niveau, même quand on est mené 2-0, ce n’est pas fini. On en a encore pris quatre, c’est triste. On avait une fois de plus une occasion de se rapprocher du haut du tableau et aujourd’hui on s’en éloigne. On n’aura plus que les yeux pour pleurer à la fin de l’année. Quand Adam Ounas a marqué le but du 1-3, ça n’’a été qu’une péripétie. On a essayé de pousser ensuite mais on a laissé des espaces, et ils s’y sont bien engouffrés. Pourtant, le coach nous avait dit de ne pas lâcher et de montrer qu’on était des hommes.
(…) A titre personnel, je n’ai pas de poste préférentiel. Si le coach veut m’utiliser, dans l’axe ou sur un côté, je dois répondre présent pour le collectif. Après, s’il estime que je dois m’installer dans l’axe car j’y suis bien, c’est ce que j’essaierai de faire. Mais sur ce match, on s’est mis en danger. Tout le monde a fait des erreurs, moi y compris. On ne va pas dire qu’on a donné le match à Reims, car ils ont montré de belles choses, mais si on avait fait moins d’erreurs techniques, le score n’aurait pas été aussi large et on aurait peut-être pu accrocher quelque chose au final. Après, voilà… Ce soir on a été ridicules, donc dès la semaine prochaine, contre le Gazélec Ajaccio, ce sera victoire obligatoire. »