Espanol : « Si on parvient à poser ces bases de travail, ça change déjà tout »
« On commence par faire un état des lieux du groupe. Il n’y a pas de secret, on ne doit pas dénigrer, jamais, le travail des gens qui étaient en fonction avant vous, parce que c’est trop facile. La critique, c’est toujours facile, je l’ai connue moi aussi donc je le sais. Après cet état des lieux, il faut redynamiser le groupe, recentrer, redonner un élan qui avait été perdu pour telles raisons qui ne nous intéressent plus vraiment. Ensuite, ma mission c’est de redonner de la vie, avec une base de travail pour les deux derniers mois, afin de gagner les points qui manquent pour assurer le maintien. Comme je l’ai dit aux joueurs, la victoire se construit collectivement, mais les valeurs doivent venir, individuellement, de tous.
La confiance, c’est beaucoup de petites choses qui s’accumulent, et elle se perd à force de prendre trop de buts et de subir des défaites. Mais quel que soit le métier que l’on exerce, la fonction que l’on a dans une hiérarchie, dans un club ou dans une société, il est très important de se sentir utile, de connaître son rôle, pour retrouver cette confiance quand on arrive le matin. Si on parvient à poser ces bases de travail, ça change déjà tout. Je répète souvent qu’on n’est jamais loin les uns des autres sur le terrain, et que tout se construit collectivement, donc chacun se doit de faire l’effort pour les autres, qu’importe les circonstances. »