Tresh : « Je serais resté à Kiev sans problème »
« J’avais besoin d’un nouveau défi. J’avais l’impression que je stagnais à Bordeaux. Ce n’était pas forcément concernant le niveau. J’avais tout simplement besoin d’un coup de fouet. (…) Le Dynamo de Kiev avait été le seul club à vraiment s’être montré intéressé par ma venue. Ils
n’ont pas arrêté de m’appeler depuis la fin mai. Je me suis laissé le
temps de la réflexion pendant les vacances et, à la mi-juillet, j’ai
décidé de m’engager avec eux. (…) J’étais arrivé à Kiev sans préparation, enfin juste avec une dizaine de jours dans les jambes. Et direct, je commence le championnat. Forcément, après un bon début de saison, je me suis écroulé physiquement… Et ça, le coach Oleg Blokhine n’a pas voulu du tout le comprendre.
(…) On avait un interprète qui était là 24 heures sur 24, aux frais du club. Les gens me prennent pour un fou quand je le dis, mais avec ma compagne, on était très bien à Kiev. Les premiers mois ont été vraiment très difficiles parce qu’il fallait s’acclimater, comprendre comment les gens fonctionnaient… Une fois cette adaptation passée, on s’est régalés. (…) Quand je suis revenu, après mon prêt à Saint-Étienne, Rebrov était entraîneur. Il voulait me garder, j’ai même joué quelques matchs de championnat. Je serais resté sans problème. Mais quand le FC Séville m’a voulu, on a discuté avec le président de Kiev et il m’a laissé partir sans aucun problème. »