Bordeaux lutte pour séduire Puel ou MPH, mais c’est dur

En plus de son interview de Claude Puel, que Galatasaray (non concerné par Coupe d’Europe la saison prochaine) et le FC Porto (qui devra passer par les barrages de la Ligue des Champions) suivraient également, présentant, si c’est le cas, une grosse concurrence pour les Girondins ; le journal L’Equipe publie ce jour un article sur les difficultés bordelaises à trouver son entraîneur pour la saison prochaine.

En dépit du discours, pas tellement rassurant, du président Jean-Louis Triaud (« Il y a beaucoup d’entraîneurs sur le marché, des folkloriques et des bons. Ça va prendre un peu de temps avant qu’on arrête notre choix, l’entraînement ne reprend que dans un mois. »), les deux priorités du FCGB, Puel et le Belge Michel Preud’homme, sont très dures à convaincre vu la situation du club depuis ces derniers mois et ces dernières années.

Ainsi vu le CV des nommés, et notamment de « MPH », qui est encore sous contrat avec le FC Bruges jusqu’en 2019 et dont le club est, du fait de son tout frais statut de champion de Belgique, qualifié pour la phase de poules de C1, les Marine et Blanc doivent vraiment s’accrocher dans les négociations. Même si, dans le cas de Preud’homme, qui possède déjà une résidence à Bordeaux et dont la compagne est bordelaise, certains éléments pourraient donc être favorables, malgré un tarif de 500 000 voire 1 million d’euros à payer pour le libérer.

Mais si Bordeaux, faute de pouvoir attirer un technicien étant désiré par la direction entre Puel et Preud’homme, veut se rabattre sur des noms moins en vogue, L’Equipe indique que Paul Le Guen (ex Rennes, Lyon et Paris, mais qui n’a plus entraîné de club depuis… 2009) n’est pas oublié et révèle enfin qu’un sms de l’agent de Philippe Montanier (ex Rennes, Real Sociedad, Valenciennes et Boulogne-sur-Mer) attend toujours une réponse de la part de JLT.