Kaabouni : « Si, du jour au lendemain, je ne faisais plus partie des plans du coach, c’est que d’autres critères entraient en jeu »
« J’avais fait une très bonne préparation en Autriche avec les Girondins. Le tournoi de Toulon m’avait donné confiance (il avait marqué deux buts). J’avais fait de bons matches amicaux. Willy Sagnol ne m’a jamais vraiment dit qu’il ne comptait pas sur moi mais j’ai compris que si je voulais faire une saison pleine, il fallait que je parte. Le Red Star me paraissait une bonne solution.
Tout s’était bien passé à mon arrivée, sur la lancée de la préparation en Autriche. Les entraînements se déroulaient bien. Mais quand le championnat a repris, je ne faisais plus partie des plans du coach, Rui Almeida. J’ai donc très peu joué, alors que le deal avec Bordeaux, était que je joue… Même aujourd’hui, c’est quelque chose que je ne m’explique pas. Je n’ai jamais eu d’explication concrète. Almeida m’a parlé d’implication. Mais je conteste cette assertion. J’ai toujours donné le meilleur de moi-même. Tout se passait super-bien pendant les matches amicaux. Si, du jour au lendemain, je ne faisais plus partie des plans du coach, c’est que d’autres critères entraient en jeu. Aujourd’hui, les explications, je les attends encore, de la part du staff, de la part de Steve Marlet, le directeur sportif, qui avait vraiment poussé, l’été dernier, pour me faire venir au club.
(..) J’ai bien aimé le discours du coach Gourvennec. Il a dit qu’il repartait à zéro. Il a les joueurs devant lui. On est beaucoup.. Il va falloir que chacun s’arrache sur le terrain, moi le premier. Je sais que j’ai plus à prouver que les autres. On est beaucoup de milieux, les meilleurs joueront. (…) La qualité technique, je l’ai. Je cours beaucoup. J’aime bien évoluer derrière l’attaquant mais plus dans un 4-3-3 je peux jouer en huit sans problème. De toute façon, aujourd’hui, il faut être capable de s’adapter. Donc, pour l’instant, je fais ma préparation sans me poser de question. »