Gourvennec : « Bordeaux est un grand club en France, on a des devoirs vis-à-vis de cela »
« Pour l’instant, on a fait qu’une recrue, Jérémy Toulalan, et ce n’est pas n’importe qui. Il y en aura d’autres. L’objectif des Girondins n’est pas de limiter la casse comme l’an dernier, c’est de repartir sur une nouvelle dynamique, repartir vers le haut. Le rôle du staff est de remettre les joueurs sur une idée commune de fonctionnement, de jeu et d’exigence. C’est surtout ça. Quand on est aux Girondins, on défend les couleurs d’un grand club français. Il faut en avoir conscience. Bordeaux est un grand club en France, on a des devoirs vis-à-vis de cela. On se doit de hausser le niveau.
Par rapport à Guingamp, le métier reste le même, il s’agit de manager des hommes, de mettre ses idées en place, d’afficher ses convictions et de s’y tenir. Le contexte est différent. À Guingamp, l’exigence de résultat est moins élevée qu’ici. Mais c’est aussi pour cela que je suis venu, sinon je serais resté en Bretagne où tout se passait merveilleusement bien. La possibilité d’entraîner un club comme Bordeaux est une chance. Je me sens prêt à assumer ça.
Je trouve qu’il y a un bon niveau technique. C’est vrai que nous avons beaucoup de milieux mais je n’arrive pas en plaçant qui que ce soit sur un piédestal et je ne condamne personne. J’ai expliqué ce que je voulais : aux joueurs de s’exprimer là-dedans. A chacun de montrer que l’on peut compter sur lui. On est trop nombreux, c’est un milieu de concurrence, les joueurs le savent. Je m’appuierai sur les plus costauds.
On va démarrer sur ce schéma du 4-4-2. Après, je suis assez à l’écoute et dans l’observation. Si, à un moment donné, il faut modifier, densifier le milieu… Je ne suis fermé à rien. Mais on part là-dessus. En règle générale, je préfère jouer avec un deuxième joueur offensif assez haut, plutôt qu’avec un troisième milieu. »