IKT : « C’est la première fois, depuis trois ans, que je peux effectuer une préparation normale »
« Je veux me concentrer surtout sur moi, sur mon travail, faire de mon mieux. De toute façon, de nouveaux joueurs vont très vite arriver, il y aura donc une situation de concurrence. J’effectue la préparation sérieusement en espérant que tout cela porte ses fruits.
(…) Quand je suis parti, l’été dernier, avec la sélection des U21 pour l’Euro Espoirs, j’ai tout de suite dit au coach que j’avais mal, que je ne pouvais pas jouer. Il m’a demandé d’essayer tout de même, de serrer les dents. On a tenté des solutions médicales, avec des strappings, ce genre de choses. Cela allait à peu près mais j’ai évolué loin de mon meilleur niveau, même si j’ai marqué un but contre l’Italie et mon penalty en finale. Gagner l’Euro Espoirs fut un prix élevé à payer, parce qu’ensuite j’en ai souffert toute la saison. J’ai payé pour apprendre. On peut jouer avec la douleur. Mais une blessure de ce genre, ce n’était pas la bonne solution de continuer. À un moment, je me suis dit : « Non, je ne peux plus »… J’avais besoin d’être à 100 % pour jouer de façon efficace. J’ai donc dit à Willy Sagnol qu’il fallait que je m’arrête.
Aujourd’hui, c’est la première fois, depuis trois ans, que je peux effectuer une préparation normale. J’ai changé d’équipe, j’étais toujours pris en sélection… Le sélectionneur m’a dit que si j’avais joué avec Bordeaux, il m’aurait pris pour l’Euro. Là, les 23 étaient déjà nommés. Ce sera bénéfique pour moi de pouvoir vivre une bonne préparation. Je suis sûr que je peux réussir de bonnes choses ici. J’ai un contrat de longue durée (jusqu’en juin 2019), je veux rester ici et montrer que je suis un bon joueur. Jusqu’ici, j’ai toujours évolué très loin de mon meilleur niveau.
Cela m’a fait beaucoup de bien d’entendre que le nouveau coach compte bien sur moi. C’était une situation difficile de savoir que j’avais les Jeux Olympiques mais que cela me ferait manquer le début du championnat. J’ai choisi de rester là, je veux jouer ici, prouver ma vraie valeur. Il y a un nouvel entraîneur, je veux apprendre à le connaître, il n’était donc pas question de partir. C’était le choix du club mais c’était la bonne décision. J’étais heureux d’apprendre que jouer à deux attaquants était la formule du coach, car c’est celle que je préfère. J’aime bien évoluer avec un autre attaquant, pour pouvoir combiner. Cela avait bien marché avec Diego Rolan, au début. Le feeling passe très bien avec le nouveau staff. C’est un nouveau départ. »