Lobello : « On m’avait proposé de repartir tout seul dans l’aventure à Shanghai »
« De l’eau a coulé sous les ponts depuis mon départ du Neuchâtel Xamax en 2005. Après avoir quitté Neuchâtel, j’ai fonctionné comme assistant de Gernot Rohr aux Young Boys de Berne, puis j’ai été engagé en Algérie et, enfin, j’ai fonctionné comme adjoint de Francis Gillot à Sochaux, puis à Bordeaux puis en Chine. Je suis revenu en France suite à la sollicitation de Saint-Étienne. On m’avait proposé de repartir tout seul dans l’aventure à Shanghai, mais je n’avais pas non plus trop de garanties. J’avais une autre piste en Angleterre, en troisième division, dans un bon club, et d’autres touches dans le Maghreb. Rien du tout en Suisse. Cela m’aurait intéressé, parce que j’ai vraiment aimé la période durant laquelle j’étais là. Pour diverses raisons, la collaboration avec Xamax s’est arrêtée. Je garde un excellent souvenir de Neuchâtel. Si mon chemin devait de nouveau m’amener ici, je viendrais sans problème. Je suis tout le temps Xamax, j’espère de tout cœur qu’ils vont réussir à remonter en Super League.
(…) On se connaît depuis très longtemps avec Christophe Galtier. C’est un très grand ami. On a discuté pour voir si on allait pouvoir collaborer. Son projet m’a séduit et je l’ai rejoint. J’aime avant tout le football. Peu m’importe d’être numéro 1 ou numéro 2. J’ai fait les deux. Ce qui m’intéresse, ce sont le projet sportif et l’ambiance dans laquelle je travaille. En fait, on ne se rend pas vraiment compte au début de tout ce que représente l’ASSE. C’est une fois qu’on a mis le training, qu’on commence à le percevoir. On sent le poids de la responsabilité. Il y a tout un peuple qui est derrière cette équipe. L’effervescence autour du club est énorme. Je le faisais d’ailleurs remarquer aux joueurs dernièrement. En France, il y a l’OM et l’ASSE qui ont fait éclore le football. Lyon et Paris sont venus par la suite. Mais Marseille et Saint-Étienne, ce sont deux clubs mythiques. Le fait d’avoir signé ici, c’est sympa.
J’ai ressenti le besoin d’amener de l’expérience et du vécu dans le staff, parce que les saisons précédentes, cela nous a fait défaut. La saison dernière nous avons disputé 53 matches, la précédente 55. On s’aperçoit que cela nécessite vraiment une gestion importante des rencontres, mais aussi de l’effectif et des spécificités de la Coupe d’Europe. »