Krychowiak : « Je ne suis pas content parce que Gillot s’est trompé, je suis content parce que j’ai réussi »
« Je ne suis pas un revanchard, je ne suis pas énervé contre Bordeaux, qui ne m’a jamais fait confiance. Je leur serai toujours reconnaissant de m’avoir donné la possibilité de venir. A l’époque, l’entraîneur (Francis Gillot) devait faire un choix. Je ne suis pas content parce qu’il s’est trompé, je suis content parce que j’ai réussi. C’est le même plaisir que lorsque je me suis imposé à Séville, quand on a gagné la Ligue Europa.
(…) Je me souviens que l’entraîneur me disait d’être patient, que j’allais avoir ma chance. Les mois passaient et lorsque j’ai joué, j’ai évolué latéral droit. Là je me suis dit qu’on ne voulait pas de moi. L’entraîneur ne m’a pas fait confiance. J’étais le premier arrivé aux entraînement, j’étais à fond, je n’ai jamais fait la gueule. J’ai toujours été exemplaire, je travaillais pour moi, pour progresser. Le foot est comme ça, je ne suis pas rancunier. J’ai passé de bons moments à Bordeaux, j’y ai rencontré ma femme, fait mes études, connu des gens formidables. Je me suis senti comme chez moi. Je n’ai jamais eu la chance d’y jouer, tant pis. Je me suis servi de ça et me suis dit : ‘Vous ne voulez pas de moi ? Je vais vous prouver que je suis capable de jouer au haut niveau’. C’était ça ma motivation. »