Bernardoni : « On a dit que les Italiens chantaient leur hymne avec énergie, mais je peux vous garantir que nous aussi »
« Nous avons vécu un mois ensemble avant le début de la compétition. Comme je le disais, j’avais le sentiment qu’on était une petite famille. Le groupe vivait super bien ensemble. Il n’y avait pas de clan, on était toujours ensemble. C’est aussi cette superbe ambiance qui nous permet d’aller au bout. Les entraînements étaient de qualité. Tout le monde était toujours à fond. Pas un seul mec n’est parti en vrille… Franchement, tout était super bien. Quand on gagne, il y a beaucoup de fierté mais honnêtement, je n’ai pas réalisé tout de suite. C’est une finale et tu gagnes 4-0… On a fait un super match ! L’équipe avait un potentiel offensif énorme avec des gars très forts devant mais nous avons aussi fait notre match derrière. C’est le match qu’il fallait le jour J. Au coup de sifflet final, il y a eu une énorme explosion de joie.
Mon meilleur souvenir ? C’est difficile (il réfléchit, NDLR)…Je dirais le moment où nous chantons La Marseillaise en finale contre l’Italie. On a dit que les Italiens chantaient leur hymne avec énergie, mais je peux vous garantir que nous aussi. Car on ne s’entendait pas entre nous. On ne la chantait pas, on la criait ! C’était top. Ce titre va m’apporter beaucoup de choses. Il faut apprendre de toutes les expériences. Devenir champion d’Europe, ça n’arrive pas à tout le monde. Avoir vécu des matches avec une telle intensité, une telle qualité, va forcément m’apporter pour la suite de ma carrière. »