J. Gourvennec : « Cédric n’est pas d’accord sur le fait que ce ne soit pas lui le numéro 1 »
Annoncée en début de conférence de presse, la hiérarchie des gardiens décidée par Jocelyn Gourvennec (Prior, Carrasso, Bernardoni) a été expliquée par le principal intéressé au travers de la vidéo suivante, partagée par Gold FM :
« Je suis franc avec les joueurs. Je leur ai donné une hiérarchie. Jérôme Prior en 1, Cédric Carrasso en 2 et Paul Bernardoni en 3. J’ai ensuite expliqué à chacun d’entre eux pourquoi je faisais ces choix-là. A partir du moment où les choses sont claires, il n’y a pas d’ombre. »
A propos des derniers propos de Cédric Carrasso dans la presse :
« C’est le ressenti d’un garçon qui a beaucoup d’envie, et qui n’a pas bien vécu sa blessure, mais personne ne vit bien une blessure. Depuis qu’il a fait cet entretien là il a quand même rejoué, il s’est ré-entraîné. Cela fait néanmoins 7-8 mois qu’il n’a pas joué ou qu’il n’a fait que 45 minutes (en amical contre Lorient, ndlr). Je fais un choix qui me paraît cohérent : de continuer avec le gardien avec lequel on a fait toute la préparation, en l’occurrence c’est Jérôme. Cédric revient bien donc c’est ça la bonne nouvelle : qu’il se sent bien et qu’il revient bien. Après je veux rester cohérent par rapport à notre préparation et je reste sur le choix de Jérôme, qui est bien. Après, Cédric, on ne va pas le représenter à nouveau, c’est un grand gardien en France. Il a sa carrière qui parle pour lui. C’est quelqu’un de bien et d’intelligent qui est important pour nous dans le groupe. Simplement, il y a un choix sportif aujourd’hui qu’il respecte et qu’il doit respecter. Concernant le fond de son interview, il ne revient pas sur ce qu’il se passe actuellement mais il revient sur les six derniers mois et permettez-moi, en étant arrivé début juillet, de ne pas rentrer dans ces considérations. […]
De l’extérieur, cela peut être un sujet sensible. En interne, je pense avoir suffisamment de dialogue avec les uns et les autres et être suffisamment clair pour pouvoir aplanir ces choses-là. Les problèmes ils se posent quand vous ne parlez pas, quand vous n’échangez pas, quand il n’y a pas de communication. S’il y a de la communication, au moins les choses sont dites. Après, le joueur est d’accord ou non, c’est autre chose. Cédric n’est pas d’accord sur le fait que ce ne soit pas lui le numéro 1, mais ça c’est normal, c’est un compétiteur. Il faut bien faire le distinguo entre la situation sportive et le relationnel dans le groupe. Là-dessus c’est quelqu’un de bien et d’exemplaire. »