Obraniak : « La France me manque mais je ne veux pas faire la pleurnicheuse »
L’ex international polonais a ainsi accepté, pour L’Equipe, d’évoquer sa situation et son avenir, pour lequel il est très ouvert.
« La vie, c’est aussi d’évaluer les risques. Au regard de mon état de forme et de mes capacités, le jeu en vaut la chandelle. J’ai repris l’entrainement depuis le 15 juin. À 31 ans, je me sens vraiment bien. J’ai l’âge où tu connais bien ton corps et où tu sais où tu peux aller. J’avais ressenti l’envie de partir de Bordeaux pour découvrir autre chose. J’avais 29 ans et je pensais que le Werder Brême constituerait un tremplin. C’était à quitte ou double. Le constat est que ça ne s’est pas bien passé. J’ai donc été obligé de revoir mes ambitions à la baisse. Mais j’ai eu la bonne idée d’aller jouer six mois en Turquie. Cela m’a permis de trouver le Maccabi fin août (2015). Aujourd’hui, j’aimerais rentrer en Europe. Pourquoi pas revenir en France ? Je suis un affectif et La ligue 1 fait partie de mes manques émotionnels. J’ai fait ce que j’avais à faire à l’étranger. J’y ai vécu quatre années enrichissantes sportivement et humainement. La France me manque mais je ne veux pas faire la pleurnicheuse. »