Gourvennec compare son arrivée à Bordeaux et son arrivée à l’EAG, en 2010
« Dans mon esprit, Bordeaux est un grand club, mais je retrouve un peu, à une autre échelle, avec plus de structures, de salariés, un grand stade, un public et un des plus beaux palmarès de France, ce que j’ai connu à Guingamp quand j’y suis arrivé en 2010. Les gens sont marqués, pas par une descente mais par une mauvaise saison dernière, et les choses partent un peu dans tous les sens. Au niveau médiatique comme au niveau de ceux qui aiment le club, notre public, il y a de la déception. Mais nous, on doit simplement repartir sur un nouveau cycle, où les gens, en interne comme à l’extérieur, ont plus confiance. Je trouve que c’est ce qui a été fait avec mon nouveau staff, en accord avec la direction, avec Ulrich Ramé, afin de repartir sur de bonnes bases, cohérentes, claires et saines. On doit avoir beaucoup de calme, et beaucoup d’envie aussi, pour recréer une dynamique. Mais la confiance du groupe naîtra des résultats. On n’a pas beaucoup de temps pour cela, et avoir su gagner nos deux premiers matches à domicile est déjà un très bon signal. On devra, évidemment, être plus consistant et régulier, mais il y aura des étapes et là on est encore dans le besoin de retrouver confiance après une saison négative, qui a été difficile à vivre pour les joueurs. Beaucoup, dont les jeunes, ont besoin de croire plus en eux et c’est mon travail, avec le staff et la direction à mes côtés, de les encadrer et de les guider vers la confiance. »