Diawara – « Il y a Bordeaux qui arrive, et Pardew me dit : ‘Non, je veux pas que tu partes, je veux que tu sois mon capitaine' »
« A Bordeaux, j’ai énormément progressé aux côtés de Laurent Blanc, que je remercie d’abord, et son adjoint Jean-louis Gasset. En plus de ça, on a gagné un championnat, des coupes, donc je me suis vraiment régalé. Je venais de descendre en D2 anglaise avec Charlton et ils m’ont un peu sauvé, car le coach était un peu tordu et ne voulait pas me laisser partir. Alan Pardew, il était là, il me racontait sa vie, il me disait que de la merde en plus… (rires) Mais à la base c’était le coach Iain Dowie, un Irlandais je crois (Nord-Irlandais en réalité NDLR), je ne sais pas si vous le connaissez, qui m’avait fait venir. Sauf qu’il a été limogé et que Pardew est arrivé ensuite. Il a commencé par me dégager du groupe, pendant 2 matches j’ai été en tribune, donc j’ai respecté et travaillé. Puis il m’a remis dans l’équipe et j’ai fait des bons matches, on ne prenait plus de buts, même si ce n’était pas que grâce à moi. Et pourtant, du jour au lendemain, je retourne en tribunes !
Après, à la fin de la saison, je dois partir, il y a Bordeaux qui arrive, et il me dit : ‘Non, je veux pas que tu partes, je veux que tu sois mon capitaine’… Je lui réponds : ‘Mais qu’est-ce que tu me racontes ?! Capitaine de quoi !? Je comprends même pas l’anglais, je fais rien, je veux retourner en France !' » ; c’était la guerre car il voulait me garder. Et là, Laurent Blanc et Jean-Louis Gasset m’appellent pour me dire qu’ils ne vont pas me lâcher, donc je suis parti au conflit avec Charlton pour m’en aller. Il me restait 4 ans de contrat là-bas. Bordeaux m’a pris pour 5 millions je crois. »