Plasil : « Il n’y a pas qu’un capitaine, il y en a plusieurs »
« Quand on est habitué pendant des années à voyager et à jouer pour son pays, ça fait forcément bizarre de rester à Bordeaux pendant les trêves internationales. Mais c’était ma volonté d’arrêter, de laisser tout simplement la place aux jeunes qui sont là et qui ont du talent. Comme ça, ils ont l’occasion de s’exprimer et de donner le meilleur d’eux-mêmes pour la sélection. (…) C’est l’amour du foot qui me fait continuer, tout simplement. J’adore ce que je fais. Il faut travailler, prendre le temps de bien récupérer et tout donner pour le club, qui m’a tant donné aussi. Ça fait un moment que je dis que je suis là pour transmettre aux jeunes ce que j’ai appris pendant ma carrière. J’essaye d’être un exemple sur le terrain et en dehors aussi.
Il y a un nouveau staff qui est arrivé, avec ses idées. On a joué huit matchs, c’est encore le début du championnat. On a vu un Bordeaux conquérant, à part sur le match de Paris qu’on a complètement raté, ce qui est dommage. Mais à part ça, c’est assez encourageant. Il faut travailler tous ensemble pour faire la meilleure saison possible. Le coach a une idée du football qui est très bonne, il essaye de la transmettre aux joueurs. Quand on a un entraîneur qui veut que son équipe joue au ballon, ça plait de suite à un joueur qui aime toucher le ballon. Il veut faire circuler, toucher les joueurs offensifs rapidement, se créer des occasions et marquer des buts. C’est ça le football offensif. Il ne faut pas oublier l’équilibre de l’équipe, mais cette envie d’aller de l’avant est très importante. Il y a des joueurs avec pas mal d’expérience, ce qui est nécessaire dans un groupe, et on a des supers jeunes qui ont envie d’exploser. C’est à eux d’écouter le staff. Quand on leur parle, c’est pour leur bien. Il faut qu’ils apprennent pour être au top le plus vite possible. C’était une autre époque pour nous, mais on regardait ce que faisaient les anciens et on essayait de faire comme eux, parce que c’étaient des stars, des supers joueurs.
(…) Je l’ai toujours dit, il n’y a pas qu’un capitaine, il y en a plusieurs. Il y a Jérémy Toulalan, Greg Sertic, Cédric Carrasso. Ce n’est pas parce que j’ai le brassard que ça change quelque chose. Je considère qu’on est un peu tous les capitaines. Ce n’est pas important pour moi d’avoir le brassard, l’important est d’être un exemple et irréprochable pour les jeunes. »