JLT : « Nous ne voulons pas de ces magouilles à la Ligue »
« Qu’il n’y ait pas encore de président n’est pas très grave. Il y a un directeur général (Didier Quillot), la Ligue continue à travailler. Quand il y a des élections, il y a une compétition de pouvoir. Mais après, il y a des règles à respecter. Et si elles ne se respectent pas, il est normal que certains s’insurgent. C’est ce que nous avons fait. On savait que les règles ne seraient pas respectées. On avait un nombre de votes suffisants pour qu’il n’y ait pas de quorum et empêcher les élections.
Le syndicat Première Ligue craignait que des membres de Ligue 1 n’appartenant pas à Première Ligue ne se fassent élire avec le soutien de la Ligue 2, contre les candidats nommés par le collège de la Ligue 1. Je ne vois pas pourquoi les gens qui sont majoritaires à la Ligue accepteraient d’en faire rentrer d’autres minoritaires. Nous ne voulons pas de ces magouilles qui feraient élire des candidats sans soutien officiel mais avec des soutiens officieux.
La répartition actuelle des droits télés date du début des années 2000 et, jusque-là, elle a plutôt bien fonctionné. Est-il acceptable que des gens qui ne siègent qu’une fois sur dix au conseil d’administration puissent contester Jean-Michel Aulas ? Au moins, lui, il bosse… Je suis candidat à un poste dans le nouveau CA, mais je ne siégerai que si la liste sur laquelle je me présente est élue dans sa totalité… »