Triaud : « Beaucoup d’appels d’intermédiaires, et je dis d’abord que je ne suis pas chargé de vendre »
Des témoignages de Christophe Lepetit, responsable des études économiques au Centre de Droit et d’Économie du Sport de Limoges, sont notamment proposés :
« Au départ, les étrangers ne cherchaient pas à se positionner ici car la France n’a pas les marques et l’économie les plus développées du foot pro. Mais le ticket d’entrée en Angleterre en a refroidi certains, tandis que l’Espagne et l’Allemagne ont un système particulier qui rend difficile d’avoir les coudées franches. En étudiant le rapport coût-bénéfice, ils se sont rendus compte que les clubs français étaient abordables et, même s’ils sont déficitaires, très peu endettés.
(…) A Bordeaux, du côté d’M6, en consentant une avance (20 millions d’euros) pour la construction du stade, envisager une vente a été un peu mis entre parenthèses ces dernières années. (…) A l’étranger, les investisseurs ont des stratégies diverses, mais ce ne sont pas des philanthropes. »
Plus terre-à-terre, le président du FCGB, Jean-Louis Triaud, indique que : « Des gens qui téléphonent directement, il y en a très peu. Par contre, j’ai beaucoup d’appels d’intermédiaires. Je leur dis d’abord que je ne suis pas chargé de vendre. Et ensuite, que s’ils ont une proposition, leurs clients doivent la faire directement auprès de M6 avec une lettre d’intention claire. À ma connaissance, ça n’a jamais dépassé ce stade. »
Rien de bien neuf donc…