Dauba – « Ce match confirme notre inexpérience à ce niveau-là. »

« Sur la physionomie du match, cela aurait pu être un bon point de pris. Mais c’est une grosse déception. A 2-1, on n’était pas loin de notre objectif. On aurait pu se mettre à l’abri d’autres équipes et avoir plus de sérénité pour continuer à travailler. Aujourd’hui, on se met un peu plus en danger sur le plan comptable. Mais on va quand même retenir la bonne heure de jeu que l’on a faite. 

(…) Je l’avais annoncé avant le match (au sujet de Laura Bourgoin qui a marqué un triplé pour Soyaux, ndlr). C’est la joueuse de grand talent que nous n’avons pas aujourd’hui sur le plan offensif. Peut-être que si Laura Bourgouin avait joué avec nous, le score aurait été inversé. 

Ce match confirme notre inexpérience à ce niveau-là. On domine 2-1 et on n’a pas cette lucidité ni cette expérience pour savoir tenir le résultat. Alors qu’elles, même en difficulté, ne s’affolent pas et réussissent à vraiment inverser la tendance. On est en apprentissage. Pendant plus d’une heure, on est très bien, et après, on pêche un peu physiquement. Notre équipe apprend vite malgré tout. Si l’on regarde bien, Soyaux était un peu le même style d’équipe que Saint-Étienne, avec des joueuses très expérimentées et beaucoup de talent. Quand on voit le match catastrophique que l’on a fait face Saint-Étienne (défaite 7 à 0 à domicile, ndlr) et celui d’hier, on remarque un réel progrès. »

L’entraîneur des Girondines a également eu un mot pour les nombreux supporters qui ont assisté à la rencontre.

« On a besoin des supporters. Dès qu’ils sont arrivés, on a marqué. Il faudrait qu’ils sortent plusieurs fois du stade et qu’ils reviennent comme ça à chaque fois on marque un but (Rires). Les supporters permettent vraiment de pousser les joueuses. C’est bien qu’ils soient là pour le faire. Même à la fin, ils ont été géniaux. Ils ont compris que nous étions en apprentissage, et ils nous font passer comme message de ne pas lâcher. Merci à eux. »