Courbis se souvient de la saison à Marseille du Gourvennec joueur
« On sort d’une saison correcte où on est quatrièmes de D1 et Jocelyn sort d’une belle saison à Nantes. Cet été-là, c’est assez simple : je le veux parce qu’il est super bon. (…) Son année marseillaise ? Elle a été moyenne et croyez-moi, ce que je dis n’a strictement rien à voir avec ses qualités de joueur. Simplement, déjà que c’est compliqué d’arriver dans un nouveau club, arriver à l’Olympique de Marseille rend la chose encore plus difficile. C’est passionnant, mais dur. La principale difficulté pour Jocelyn, c’est d’arriver en tant que meneur de jeu dans un effectif où, sur le plan offensif, il y a Christophe Dugarry, Fabrizio Ravanelli ou Robert Pirès, que je voulais faire jouer meneur de jeu… Moi, Jocelyn, je le prends parce que j’ai besoin de six joueurs de haut niveau sur ces postes-là sachant que l’on joue la gagne sur quatre tableaux différents cette année-là.
Ça a été moyen dans l’intégration, car j’avais dans la tête l’idée que quatre joueurs étaient un peu plus importants : Duga, Flo Maurice, Ravanelli et Pirès. Au final, cette saison de Jocelyn, elle est moyenne, car elle n’a rien à voir avec ses qualités de joueur. Jocelyn a fait une saison correcte. En revanche, ce que j’aurais aimé, c’est le voir la saison d’après. Il aurait été mieux intégré et aurait pu exploser dans un rôle de 10 en cas de départ d’un autre joueur offensif, avec Pirès côté gauche, comme à ses débuts, à Metz. Cette saison-là ne change pas le niveau qu’il avait en tant que joueur. »
Pour rappel, l’OM terminera, cette saison, second du championnat, coiffé au poteau par le grand Bordeaux, d’Élie Baup et des ‘4 fantastiques’ (Micoud, Benarbia, Wiltord, Laslandes), grâce à un but sur le gong du tout jeune… Pascal Feundouno.