Gourvennec : « Une chose qui compte dans l’histoire que l’on est en train de réécrire tous ensemble »
Voici l’analyse du coach bordelais, Jocelyn Gourvennec, au sortir du match ayant été très péniblement gagné par sa formation contre Dijon (3/2), dans la cadre de la 14ème journée de Ligue 1.
« Ça a été difficile, avec des rebondissements. La première période a été dure car on n’a pas trouvé d’espaces. Avec une défense à 5 et 3 milieux récupérateurs, il y avait du monde en face. On n’a pas suffisamment joué dans leur dos. Quand on l’a fait, c’était difficile pour Dijon, mais on l’a fait trop peu souvent. On a corrigé ça à la mi-temps, avec beaucoup plus de percussions sur les côtés, de l’intensité et, sur nos récupérations, cela nous a permis de revenir une première fois, puis une deuxième fois tout à la fin. Le scénario est très bizarre mais il n’y a pas de petite victoire. Elles sont toutes importantes. Gagner un match dans ces conditions, en étant menés 1-2 à la toute fin, c’est une chose qui compte dans la vie d’un groupe, dans l’histoire que l’on est en train de réécrire tous ensemble. Leur 2ème but nous fait très mal et de réussir à revenir dans la partie, à exister de nouveau après avoir pris deux coups sur la tête, c’est très positif. Même si des choses n’ont pas fonctionné, il faut mettre en avant un état d’esprit. Ce que je remarque, c’est que les entrants ont fait la différence. François (Kamano) a été un peu en dedans en début de saison, avec des rentrées peu convaincantes. Son premier but à Châteauroux en Coupe (de la Ligue) lui a fait du bien. Je n’étais pas satisfait de son match à Guingamp, où il a subi. Là, il a apporté beaucoup de courses, de percussions, des dribbles, des provocations. Ça a été un bon signal pour l’équipe. »