Grégory Sertic : « La ferveur populaire à Marseille, je m’en rends compte tous les jours »
Dans un entretien accordé au journal local « La Provence« , l’ancien joueur bordelais, Grégory Sertic, explique avoir hâte de débuter au stade Vélodrome, avec le maillot phocéen sur le dos.
« C’est excitant, oui. Cela apporte beaucoup de fierté. Je n’ai pour l’instant disputé qu’un match, à l’extérieur (défaite 0/1 à Metz, NDLR), puis j’ai été malade pour celui contre Guingamp ; alors j’ai de la joie, de l’envie de gagner mon premier match avec l’OM. C’est vrai que je n’ai jamais gagné au Vélodrome avec Bordeaux… J’ai donc envie de le faire avec l’OM. Ce sera encore plus sympa, avec tout ce beau public. J’étais là pour OM – Lyon, j’ai pu goûter à cette ferveur, c’est magnifique. On m’a dit que cela faisait un moment qu’on n’avait pas vécu une telle soirée au Vélodrome ; c’était fabuleux. Je ne pensais pas que c’était à ce point. L’impatience de fouler cette pelouse est donc encore plus grande. (…) Quand on est un vrai compétiteur, on veut être titulaire, c’est à moi de prouver ma valeur. Mais je sais que je ne viens pas ici comme titulaire indiscutable. Il y a des joueurs de grande valeur, à moi de faire mon trou.
(…) Ça y est, tout le monde me connaît dans le groupe, ils savent que j’aime bien rire, lancer des vannes. Je suis arrivé sur la pointe des pieds, je me suis vite adapté à ce groupe. Et je suis très fier et très heureux d’être avec eux. (…) La ferveur populaire, je m’en rends compte tous les jours. Quand je vais faire les courses on m’interpelle, pour des photos, ce qui n’arrive pas à Bordeaux. Tous ces supporters, c’est impressionnant. Souley (Souleymane Diawara, NDLR) me le disait sans cesse, mais c’est hallucinant. C’est une vraie fierté d’avoir cette reconnaissance qui nous pousse à faire de grands matches. Je vois tout ce qu’il y a derrière ce grand club. Avec Souley, nous nous étions chambrés, l’année du titre de l’OM, et on a mal pris ce que j’ai dit, le prenant pour de l’arrogance, alors que c’était juste avec Souley.
(…) C’est à nous, joueurs, de faire en sorte, sur le terrain, que notre vie en dehors soit plus facile. Les supporters sont là pour nous accompagner et nous pour leur donner de la joie. Il y a tout pour réussir, pou que la ville soit derrière nous. »