Jocelyn Gourvennec : « De loin, on peut croire qu’il y a un Bordeaux à domicile et un à l’extérieur »
Nouvel extrait du point presse donné hier par le coach Jocelyn Gourvennec (vidéo en fin de brève), celui où il parle des gros soucis du FCGB à domicile, avant de recevoir… Guingamp, ce dimanche (26ème journée du championnat).
« Oui, c’est vrai qu’on a du mal à la maison. On a eu une période où on a reçu que des équipes mal ou très mal classées, à la suite, de septembre à novembre, donc c’était des matches très fermés et je pense que nous étions moins armés, à ce moment, pour manœuvrer et travailler en confiance afin de faire craquer l’adversaire. On est, je crois, mieux armés aujourd’hui, même si on doit encore s’améliorer, évidemment… Ce weekend, c’est Guingamp qui vient, après avoir fait une super première partie de saison. Mais ils coincent un peu en 2017, bien qu’ils viennent de faire un petit exploit en battant Lyon. C’est une bonne équipe, ils ont pris plus confiance cette saison et sont montés d’un cran, donc ce sera à nous d’êtres bons dans tous les secteurs du jeu, ce sur quoi on a travaillé. On est chez nous et on doit continuer de vouloir se montrer à notre avantage en restant sur tout ce qu’on fait de bien en ce moment, même contre Paris, où il y a eu des choses intéressantes malgré le 3 à 0 encaissé.
(…) De loin, on peut croire qu’il y a un Bordeaux à domicile et un à l’extérieur, mais on s’emploie pour mieux gagner les matches qui sont si fermés. Et puis, si on était bons à domicile et mauvais à l’extérieur, vous vous poseriez la même question, mais en inversant les choses… Donc voilà… C’est sûr qu’un bon championnat ça passe par des performances à domicile, qui sont meilleures pour la dynamique et pour l’adhésion du public. Mais pour l’instant, on est plus réguliers à l’extérieur qu’à domicile, et on sait rendre la tâche difficile à un adversaire qui, chez lui, doit plus faire le jeu, alors qu’à la maison on tombe sur des adversaires qui prennent moins d’initiatives et cela nous complique les choses. Donc on travaille pour progresser dans ce domaine, et on va y arriver. On connait ce genre de matches, l’équation est toujours la même : mettre du rythme, avoir des transitions rapides à la récupération, réussir à attaquer quand ils ne sont pas encore replacés, tout en gardant, nous, cet équilibre défensif qui est très important et nous empêche de trop nous exposer. On a déjà payé ce genre d’erreurs sur certains matches… Il faut donc avoir les deux ; à la fois la forte intensité et le rythme offensif, mais aussi l’équilibre défensif. »