Jocelyn Gourvennec : « Il faut écrire l’histoire dans ce stade, se l’approprier »
Ultime passage du ‘rencard’ Riolo – Gourvennec, celui où l’entraîneur des Girondins de Bordeaux se livre sur ses objectifs de s’inscrire dans le long terme à Bordeaux, avec l’ambition d’y écrire une belle histoire, dans un stade encore tout neuf.
« Si on va en Coupe d’Europe, sans prendre de pincettes, je vous dis déjà qu’on jouera tout à fond, comme je l’ai fait à Guingamp. On a déjà joué tous les trois jours, mais je n’ai jamais parlé de ça… Car ça ne sert à rien. C’est bien de jouer tous les trois jours, même si c’est dur. Jouer le jeudi soir en Europa League et le dimanche après-midi en Ligue 1 ce n’est vraiment pas facile, car on a peu de temps pour travailler et qu’on lâche beaucoup de jus en Coupe d’Europe, mais ça se fait.
(…) Bordeaux a une grande histoire en France, mais aussi une histoire avec la Coupe d’Europe, et moi, en tant qu’entraîneur, il est sûr que j’ai envie de jouer ça, de vivre des grosses ambiances… En plus, le club, l’équipe, le public, tout le monde, on a besoin d’écrire une nouvelle histoire dans ce nouveau stade. C’est pas facile de démarrer dans un nouveau stade, car il faut vite y écrire de nouvelles choses. Lyon est aussi confronté à ce challenge. Je me rappelle, à Nantes, que ça grinçait des dents lors du passage du stade Saupin à la Beaujoire, car on passait d’un petit stade en ville, très chaud, à un stade neuf, plus froid. L’enjeu, c’est qu’il faut écrire l’histoire dans ce stade, se l’approprier, et c’est ce qu’on commence à faire au Matmut. »