Jérôme Rothen et Daniel Riolo sont séduits par Gaëtan Laborde et par le Bordeaux de Jocelyn Gourvennec
Dans « L’After Foot » d’RMC, hier soir, tout comme Gilbert Brisbois, Daniel Riolo et Jérôme Rothen ont chacun émis des avis très positifs sur Gaëtan Laborde, le jeune attaquant des Girondins de Bordeaux, double buteur contre Lorient en huitième de finale de Coupe de France et déjà auteur de 11 buts (+ 4 passes décisives) en 2016/17.
DR : « Laborde ? Oui, c’est impressionnant… Il me plait bien, je le regarde de plus en plus, il est efficace. L’évolution de ce joueur sera à suivre avec attention. »
JR : « Je suis d’accord, et je disais pendant le match que je le trouve très complet en fait. C’est quand même un avantage, quand tu es un attaquant, d’être assez bon dans la finition, dos au jeu, des deux pieds. Là, il marque un but du pied gauche, magnifique, avec le sang-froid d’un joueur d’expérience, d’un attaquant pur, et il marque aussi du pied droit, sur l’égalisation. Donc on voit qu’il est actif et je pense que c’est agréable ; j’en suis même sûr ; pour les milieux offensifs, de côté ou d’axe, d’avoir un attaquant qui propose tout le temps, qui ne se cache pas, qui ne lâche rien.
Ce soir, il est en réussite, il met un très beau doublé, et je pense qu’il pourra apporter encore plus aux Girondins, surtout avec tous les autres joueurs autour de lui. Jérémy Ménez lui a fait une super passe sur son deuxième but, on sait que par moments il a de la classe… Sa passe décisive de ce soir elle est magnifique et on pourrait la mettre en avant comme on a mis en avant celle de Pastore, avec Paris, contre Marseille. Il faut vraiment être un joueur de talent, très fin, pour bien la doser. Mais Bordeaux a aussi Ounas, Kamano, Malcom, des joueurs qui vont servir Laborde. C’est là qu’on se rend compte que Gourvennec maîtrise bien son groupe et toutes les complémentarités entre ses joueurs.
Franchement, j’ai été très critique sur les Girondins il y a quelques mois en arrière, mais aujourd’hui je vois pas mal d’éclaircies, grâce à Gourvennec. C’est bien qu’il y ait toujours des passionnées des Girondins, des supporters qui soient là, tant mieux qu’ils soient là, heureusement qu’ils sont là ! Sans les Ultramarines derrière les buts, mine de rien, tu te ferais vraiment chier. Mais 7 000 personnes dans un stade, pour un beau match de Coupe de France entre deux clubs de Ligue 1, ça me dérange, car ça ne sent pas le football des ambiances comme ça. On ne forcera pas gens à venir, mais c’est dommage. »