Lors de la saison dernière, les recettes sponsoring des Girondins ont augmenté de 45%
Après nous avoir informés des chiffres d’affaires (hors transferts) des clubs de Ligue 1 en 2015/16, le site Écofoot se fait, cette fois, le relai des données liées au sponsoring pour les clubs de l’élite, toujours pour la saison dernière.
Ecofoot commence son analyse par un constat restant assez global : « D’après le dernier rapport publié par la DNCG, la Ligue 1 a enregistré une hausse de près de 6% de ses revenus publicitaires lors du dernier exercice. Mais voilà une progression qui masque néanmoins de très importantes disparités » ; avant de rentrer dans les cas particuliers. Car, vous vous en doutez, le Paris Saint-Germain fausse un peu les choses. En effet, « Paris (150M€) représente toujours plus de 45% des revenus de sponsoring générés par la compétition ! Et ce ratio ne prend pas en compte l’incroyable contrat conclu avec QTA qui rapporte au club, en plus, une somme évaluée à 150 M€ par exercice. »
Et les Girondins dans tout ça ? Et bien ça va, ils sont 5èmes (12.973 millions d’euros), devancés, en plus de Paris, par Marseille (28.854M€), Lyon (26.9M€) et par l’AS Monaco (15.06M€). Ecofoot avance des explications à cela : « Les clubs de Ligue 1 ayant inauguré de nouvelles enceintes ont également bénéficié d’une hausse sensible de leurs revenus de sponsoring. (…) Les Girondins de Bordeaux illustrent parfaitement cette dynamique. Exploitant pour la première fois sa nouvelle enceinte durant un exercice entier, le club aquitain a connu un bond en avant de ses recettes de sponsoring de l’ordre de 45% ! Bordeaux intègre ainsi le top 5 de L1 avec des recettes publicitaires se rapprochant de la barre des 13 M€. »
La tendance devrait toutefois être bien moins bonne à l’issue de la présente saison (2016/17), car malgré plusieurs (petits) partenariats noués, dont des nouveaux, les Marine et Blanc ont mis beaucoup de temps à se trouver des nouveaux annonceurs pour s’afficher sur la face avant de leur maillot (Sweetcom et MonAlbumPhoto.fr).