Stéphane Martin : « Pour diriger un club de foot, il n’y a pas de préparation idéale, de profil idéal »
A nouveau dans son entretien, livré à GOLD FM, hier, Stéphane Martin, le nouveau président des Girondins de Bordeaux, a dû nous réexpliquer sa démarche, l’ayant fait devenir LE successeur de Jean-Louis Triaud. Ancien cadre bancaire en Espagne, celui qui était devenu administrateur du FCGB l’été dernier, de manière spontanée, voulant « aider » le club qu’il supporte, confie être encore dans la découverte des différences entre sa nouvelle vie et son passé dans la finance.
« Oui, je suis venu sans hésiter, et je n’ai pas trop réfléchi, car c’est une opportunité particulièrement intéressante. J’étais, de toute manière, à un âge (46 ans, NDLR) et un moment de ma carrière où j’avais envie de changer, de faire autre chose, après plus de 20 ans dans la banque, dans des jobs avec, finalement, peu de variété… Je voulais donc changer, et changer en arrivant dans le domaine sportif, aux Girondins de Bordeaux, cela ne se refuse pas. Il n’y a pas à réfléchir.
(…) Au niveau de la médiatisation, notamment, c’est une autre vie, un changement radical, et c’est le point le plus nouveau, je pense. Car en travaillant dans une banque, on est assez anonyme, à part les postes de ‘Directeur Général’ qui sont assez exposés, et plus souvent dans des circonstances positives que négatives… En tout cas, sur certains aspects, je suis encore dans une phase de nouveauté et de découverte totale. Après, on sait que diriger un club de foot pro est un job très atypique, donc il n’y a pas de préparation idéale, de profil idéal. Et on voit d’ailleurs, dans les renouvellements, des dirigeants de club, qu’il y a des profils assez variés. Ils viennent généralement du monde de la presse ou de la communication, et ils ont un peu d’entraînement sur la partie médiatique ; et après, pour la dimension ‘gestion’ je ne crois pas qu’il y ait de préparation parfaite…
Moi, vu mon expérience, je peux m’appuyer sur le fait d’avoir travaillé dans un milieu assez international, assez réactif, avec des prises de décision assez rapides et intuitives, un peu comme on peut en voir dans des dossier sportifs, notamment au moment du mercato. Il y a donc des compétences que j’ai développées dans le monde de l’entreprise, et en particulier dans celui des marchés financiers, que je pourrais réutiliser dans le domaine du football et de la gestion du club. »