Michaël Ciani : « C’était quand même une sélection en Équipe de France ! »
Pour son anniversaire (33 ans), hier, Michaël Ciani a été invité du « Vestiaire » (sur SFR Sport), revenant notamment sur sa seule sélection en Bleu. C’était en mars 2010, pour un match amical contre l’Espagne, perdu 2 à 0 à domicile par la France, et durant lequel le défenseur central des Girondins de Bordeaux, aujourd’hui capitaine du FC Lorient, avait été dépassé, comme tous ses coéquipiers.
« On peut voir cette sélection comme un cadeau empoisonné, mais moi j’estime que non. C’est quand même une sélection en Équipe de France. S’il fallait la refaire demain, en sachant le résultat, je la referai… Je suis super heureux d’avoir pu vêtir le maillot des Bleus, face à la meilleure équipe du monde à ce moment : la grosse équipe d’Espagne. J’arrive dans un groupe France un peu malade, assez touché. C’était avant Knysna, juste avant la Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud. Le bus ? Nan, je n’y étais pas (rire). Mais le sélectionneur, Raymond Domenech, était déjà décrié par rapport aux mauvais résultats. Je sens une atmosphère tendue, compliquée…
(…) Entre Bordeaux et l’Équipe de France, c’est vrai que ça fait beaucoup de nouvelles choses sur la saison pour moi, mais, en toute modestie, je pense que c’était mérité car j’avais franchi un palier à chaque fois. J’étais titulaire chez le champion de France, on jouait la Ligue des Champions, on était encore en course pour les quarts de finale, face à Lyon, et moi je fais une très grosse saison, je joue, je suis en confiance, j’ai des appels du sélectionneur, donc tout va bien… Ma convocation, c’est dans la lancée de ce que je faisais. Après, voilà, ça tombe contre l’Espagne, dans une équipe française qui se cherche, donc on perd 2 buts à 0. ‘Seulement’ 2 à 0 j’ai envie de dire, car on voit qu’aujourd’hui une équipe de France en meilleure forme a aussi perdu à domicile sur le score de 2 à 0 contre l’Espagne, qui est un peu moins forte. J’aurais pu tomber contre une équipé moins forte, mais je suis tombé contre la meilleure (rire), et donc cela a été ma seule et unique sélection. Cette première m’a ‘tué’ (sourire) ! Je ne suis pas revenu pour la Coupe du Monde, puis il y a eu le changement de sélectionneur, avec Laurent Blanc, mon coach aux Girondins, qui est devenu sélectionneur. Mais l’équipe de Bordeaux n’était plus la même pour que je sois rappelé… Tout était différent. »