Plus que charmé par le Bordeaux de Gourvennec, Christophe Dugarry attend qu’M6 « lâche un billet »

A l’instant, sur RMC, une discussion sur les Girondins de Bordeaux vient d’avoir lieu, dans l’émission de Christophe Dugarry. L’ex attaquant des Marine et Blanc s’enflamme (presque un peu trop même…) sur son club formateur, enfin remis à l’endroit selon lui.

« Enfin il se passe quelque chose à Bordeaux ! Et ça me tenait à cœur de remettre l’église au milieu du village, comme on dit chez moi, pour en parler, car Bordeaux joue l’Europe et séduit. On sent vraiment quelque chose de nouveau, mais est-ce que ça va durer ? Le nouveau président est optimiste, mais c’est facile d’être optimiste, ce n’est pas une qualité… Si la traversée du désert est terminée ? Je ne sais pas, c’est trop tôt pour le dire, il faudra voir à l’avenir.

Ce que je reprochais à Bordeaux, ce n’est pas tant de ne pas aller en Europe, car ils l’ont fait dernièrement, mais de ne pas la jouer, de ne pas venir pour gagner, de faire tourner, d’être sans ambition… J’ai vu Bordeaux se faire battre par des équipes suisses ou belges sur les dernières campagnes ! Après, Jean-Louis Triaud, il a parfois pris de mauvaises décisions, mais aussi beaucoup de bonnes, car il a déjà montré, malgré des accidents, que Bordeaux jouait souvent entre la 4ème et la 7ème place de Ligue 1. Mais là, je trouve que c’est une très bonne base qui se met en place, au-delà d’une probable qualification européenne, pour construire encore la saison prochaine.

L’arrivée de Jocelyn Gourvennec, et rendons hommage à Jean-Louis car c’est l’un de ses meilleurs choix, a été une super chose. Il va très bien avec cette ville, il aime le jeu, le foot, il a une vision globale des choses, de comment il faut faire, avec une méthode, il se fond parfaitement dans l’identité bordelaise. Il parait aussi qu’Ulrich Ramé prend du poids comme directeur technique et dirige le sportif. Ulrich, on le sait, il aime le club, c’est un passionné, un homme intelligent, qui permet à Mr Martin de présider en étant au-dessus de la mêlée et à Alain Deveseleer de bien rester dans l’administratif. Ramé, ce n’est pas un grand expansif, mais ça sert à rien de gueuler comme un putois, comme moi je peux le faire (rire). Ulrich est dans son rôle à présent, et c’est très bien.

Maintenant, j’attends encore que Nicolas de Tavernost, qui est lui aussi passionné de foot et des Girondins, fasse un effort, et qu’M6 lâche un billet supplémentaire pour créer encore un plus, et montrer qu’il a confiance en Gourvennec et en Ramé. Attention quand même à ne pas avoir peur d’aller trop haut, car il y a forcément un risque de tomber, mais il faut déjà vouloir aller plus haut. En tout cas, ça sent bon. Tout est dans le bon ordre, chacun est à sa place.

(…) Gourvennec ? Oui, je le connais un peu, j’ai joué un an avec lui, à Marseille. Il est top, pas prétentieux, pas mégalo, il aime le foot, il aime ses joueurs. C’est un super entraîneur, et il connait bien mieux le foot que moi (rire). Il l’a montré en prenant Sankharé, qu’il avait eu à Guingamp, et en qui je ne croyais pas trop. Cette saison, on voit qu’il fait progresser ses joueurs, ils passent presque tous un cap avec lui. »