A la découverte d’Élisa Launay, qui nous présente son parcours
Hier soir, dans ‘Girondins Analyse’ (R.I.G), nous avons eu le plaisir de recevoir Élisa Launay, gardienne de but des Girondins de Bordeaux. La Bordelaise a commencé par présenter son parcours et son profil.
« J’ai commencé le foot à l’âge de 8 ans, à l’AGJA Caudéran, sur Bordeaux, je suis ensuite partie à Blanquefort, puis à l’INSEP, au Pôle Espoir, et enfin à Montpellier, pendant 2 ans. Mon poste ? C’est familial, mon père était gardien, mes frères aussi, donc j’allais avec eux, tout le temps. Mais j’ai terminé gardienne à la toute fin de ma formation, vers mes 14 ans et demi. Au début, je n’étais pas forcément plus forte que les garçons… J’ai été joueuse de champ, d’abord attaquante, puis j’ai reculé au milieu, en défense et dans les buts.
Quand j’ai débuté, c’était du foot-loisir, et jusqu’à mes 15 ans je ne pensais pas aller plus haut. Je ne connaissais même pas Clairefontaine pour être honnête. Mais quand j’ai vu que j’avais une chance de faire de cette passion un métier, quand j’ai su que ça pouvait être possible, je me suis mise à travailler pour ça, pour réaliser mon rêve, et j’espère que cela arrivera. Je continuerai à travailler pour que ça devienne mon métier. En ce moment ? Non, ce n’est pas le cas, nous sommes amateures, pas du tout pro, car nous sommes rattachées à l’association Girondins de Bordeaux et pas à l’entreprise, donc nous avons des licences, comme dans tous les clubs amateurs, et pas des contrats fédéraux, pas à Bordeaux en tout cas. On touche seulement des primes pour les matches que l’on joue, et en fin de saison on est libre de faire ce dont on a envie. Dans l’effectif, on était 22 en début d’année, plus 4 qui sont arrivées depuis, et ça se passe comme ça pour nous.
(…) Mes qualités ? Je sais que j’ai une bonne détente, grâce à laquelle je compense ma petite taille, et je lis bien le jeu, dans l’anticipation. Après, il faut que je travaille, que je progresse… dans un peu tout en fait (sourire) ! Au pied, déjà, dans le placement, dans la concentration, les sorties, mais aussi sur mes points forts. Vu que je ne suis gardienne que depuis 5 ans, au final, je sais que ma marge de progression est énorme. Donc je travaille pour m’améliorer, et pas que dans ma surface, car il faut aussi aider les autres dans le jeu.
Des idoles ? Pas vraiment, mais j’ai des préférences, au niveau des gardiens de buts, de leur jeu. J’aime bien Hope Solo, Hugo Lloris, Manuel Neuer… Mais ce ne sont pas des idoles. »