Chloé Mustaki : « Si nous nous étions maintenues il y a une ou deux semaines, on n’aurait pas vécu ça »
Après Andréa Lardez, une autre joueuse défensive de Bordeaux, Chloé Mustaki, est venue s’exprimer, vendredi soir dans ‘Girondins Analyse’ (R.I.G). Titulaire à Paris la veille, pour le maintien de l’équipe en Divison 1, Chloé raconte l’exploit, réalisé au stade Charléty.
« C’est vrai qu’on s’est fait peur, car on menait 2 à 0 et une de mes coéquipières, Delphine Chatelin, me dit que Saint-Étienne perd 1 à 0 contre Guingamp. Je lui ai répondu que j’attendais vraiment le coup de sifflet final, la dernière minute, pour me réjouir, être sûre qu’on se maintenait en D1. Je ne pense pas qu’il y ait eu du relâchement. Mais le Paris Saint-Germain est vraiment une grande équipe, donc il fallait bien qu’à un moment ou un autre elles mettent de la pression… Car elles perdaient 2 à 0 contre Bordeaux, qui jouait le maintien, en bas du championnat. Donc elles se sont énervées, elles voulaient mettre au moins un but pour prouver qu’elles étaient là.
Nous, en fin de match, on était fatiguées, c’était la fin de saison, on a fait ce qu’on a pu, et je ne crois pas qu’on se soit relâchées. Contre le PSG, on voulait tout donner, continuer, car c’était extraordinaire, déjà, de leur marquer un but, vu que ce sont de bonnes joueuses. Mais on s’est données à fond pour avoir ce résultat qu’il nous fallait (2/2). (…) Les jours avant le match, c’était dur de se dire qu’on pouvait le faire, que c’était possible, car on avait la pression… Mais au final, on se dit que si nous nous étions maintenues il y a une ou deux semaines on n’aurait pas vécu ça, avec cette fin magnifique. Des moments incroyables ! »