Jocelyn Gourvennec et Stéphane Martin expliquent leur satisfaction de voir Youssouf Sabaly rester
Toujours lors de la ‘présentation’ à la presse de Youssouf Sabaly, que Bordeaux vient d’acheter pour environ 4 millions d’euros au Paris Saint-Germain, après sa saison en prêt, Jocelyn Gourvennec et Stéphane Martin, entraîneur et président des Girondins, ont réaffirmé et expliqué toute leur satisfaction de voir le latéral droit de 24 ans signer durablement au FCGB.
JG : « Garder Youssouf, c’était une priorité pour nous, et on n’avait pas du tout travaillé sur d’autres pistes que celle de Youss’ parce que c’était une évidence. Après, on aurait pu ne pas y arriver si Paris n’avait pas ouvert la porte à une négociation, mais elle a été menée assez rapidement par le président et direction pour qu’on arrive à notre objectif. Je trouve que c’est un signe fort de la part des Girondins de réussir à enrôler pour quatre ans Youssouf, et de le faire venir du PSG. Cela montre aussi notre ambition. Avec lui, j’ai du recul maintenant et je trouve que c’est bien qu’on puisse travailler dans la continuité, après une année de travail en commun. On va pouvoir se projeter un peu plus, car c’est un garçon qui est complet. Année après année, après ses quatre saisons de prêt, il est toujours monté d’un cran, et donc je pense qu’il va continuer de monter d’un cran, pour être encore meilleur, et ce dès demain. Je crois qu’il a beaucoup de maturité maintenant, même s’il est encore jeune. C’est un joueur vraiment complet et, simplement, il faudra qu’on continue à avancer et être encore plus régulier. Mais je trouve que c’est vraiment une très bonne chose de le garder. C’est un gage de stabilité aussi pour nous. On a rempli notre objectif là-dessus. »
SM : « Si les négociations ont été compliquées ? Je pense que Paris a compris nos arguments et a respecté la volonté de Youssouf, exprimée assez tôt, pour qu’on arrive à un accord. La concurrence au PSG est très forte, Youssouf voulait s’ancrer dans un club après 4 ans de prêts successifs qui reflétaient ce que Paris pensait de lui : un joueur au niveau, qu’il ne vouait pas vendre. Basculer vers un achat n’a donc pas été évident, au début de la négociation, mais on a tous fait preuve de flexibilité. Comme l’a dit Jocelyn, on a été clair dès le début sur la volonté de garder Youssouf. Il y a un projet club qui est impulsé par Jocelyn depuis un an, à la fois sportif mais lié aussi à ce qui se passe en dehors des terrains et sur la mentalité. On est les Girondins de Bordeaux, donc il y a un certain nombre d’attitudes qui n’ont pas lieu d’être, et, à l’inverse, il y a des profils qui s’inscrivent dans l’esprit des Girondins de Bordeaux. Youssouf remplissait les deux cases, donc à partir de là, on a su faire l’effort. On a été soutenu par l’actionnaire, qui adhérait totalement au projet Youssouf. Et, encore une fois, c’est important de souligner qu’il y a ces deux aspects-là, dans le choix d’avoir fait un effort pour Youssouf.»