Ludovic Obraniak : « Le coach Gillot, c’est quelqu’un qui s’adapte, quelqu’un d’assez pragmatique »
Dans un entretien à L’Yonne Républicaine, l’ancien milieu offensif des Girondins, Ludovic Obraniak, désormais à Auxerre (Ligue 2), a parlé de Francis Gillot, un entraîneur qu’il va retrouver en Bourgogne après l’avoir connu à Bordeaux.
Le joueur de 32 ans se projette aussi sur la saison à venir :
« J’ai toujours été un joueur du collectif donc je ne me fixe pas d’objectif individuel. L’important est de se calquer sur l’objectif collectif, c’est-à-dire entre la 7ème place et la 3ème place pour peut-être viser la montée. En début de saison dernière, une équipe comme Strasbourg n’était pas forcément construite pour monter alors que d’autres, comme Lens, l’étaient. La Ligue 2 est un championnat avec beaucoup de surprises et qui défie parfois toute logique. Toutes les équipes ont leur carte à jouer, nous les premiers. Sur le plan individuel, j’ai envie de revenir à un niveau supérieur que celui qui j’ai pu montrer par brefs moments la saison dernière. Je me focalise donc sur ma préparation car c’est la base de tout. Si on n’est pas bien physiquement, cela annule tout le reste.
(…) Je ne sais pas si c’est un avantage pour moi de connaître le staff, mais ça permet de savoir à qui on a affaire. J’ai passé deux saisons à Bordeaux, que ce soit avec Alain (Bénédet, adjoint de Gillot, NDLR) ou le coach Gillot. On sait qu’on tombe sur des gens compétents. Le fait que le coach Daury soit resté, c’est important pour le groupe car c’est quelqu’un qu’on a appris à apprécier au fil de la saison. Sa présence nous rassure. Le nouveau staff a une expérience de la L1 et de l’étranger, c’est un staff reconnu. Du coup, cela amène beaucoup de confiance au sein du vestiaire. On va se laisser guider par eux pour essayer de faire la meilleure saison possible. En ce qui me concerne, j’aime bien travailler avec des gens que j’apprécie, et c’est le cas avec ce staff. Le coach Gillot ? Il est difficile à définir. C’est quelqu’un qui s’adapte, quelqu’un d’assez pragmatique. Il fait en fonction de son effectif. La première année, avec Bordeaux, on avait un effectif qui nous amenait à jouer plutôt l’offensive. L’année d’après, on a perdu pas mal d’attaquants, donc on était plus sur des options de bloc mi-terrain avec de la contre-attaque. Le coach sait jouer avec plusieurs systèmes pour pouvoir s’adapter. On avait joué à cinq derrière, en 4-4-2, en 4-3-3. C’est quelqu’un qui s’adapte à son groupe, mais aussi à l’adversaire pour mieux le mettre en danger. Il ne faut pas s’attendre à ce que ce soit monotone et répétitif avec lui. »