Pavon : « On vise deux montées dans les quatre ou cinq ans qui viennent »
Le capitaine du FCGB champion de France 1999 explique ainsi être agréablement surpris par le niveau d’une DH qu’il a découvert l’an passé avec Blanquefort et se définit avant tout comme un passionné, affirmant ne pas se poser la question sur le niveau auquel il entraîne. Visiblement sans regret de ne plus être dans le monde pro, mais avec l’ambition de faire monter Libourne de quelques échelons, Pavon présente sa relation avec son adjoint Benoit Rispal et sa méthode de travail au sein du club qu’il vient de rejoindre :.
» C’est lui qui m’a poussé à replonger. Il savait que je suis un passionné et qu’à un moment donné j’y reviendrais. Il a un peu forcé les choses, mais je lui ai dit que si je repartais, il devait embarquer avec moi. Comme je suis fidèle, il est venu tout naturellement avec moi à Libourne. «
» Je m’occupe des séances, j’adore les animer et être près de mes joueurs. Benoit a un rôle très important de tampon dans les relations entraîneur-joueurs. Il sait me dire ce que les garçons ressentent et n’oseront pas me dire directement. Il ne fait pas remonter d’autres choses qui doivent rester entre eux. Et c’est très bien comme ça. «
» J’ai dit, assez tôt dans la saison, que je ne souhaitais pas rester à Blanquefort. Après, les dirigeants libournais se sont séparés de leur entraîneur et m’ont proposé le job. J’ai accepté et j’arrive avec un projet sportif sur 3 ans, période qui correspond à la durée cyclique d’un groupe. Le club est ambitieux. On vise deux montées dans les quatre ou cinq ans qui viennent. Après, on peut être ambitieux mais c’est quand même toujours le terrain qui décide. «