Le tacle de G. Lacombe au Bordeaux de Courbis
Parmi celles-ci, l’affaiblissement sportif et les ventes de nombreux joueurs à l’arrivée du président Joachim Balicco, qui avait remplacé Francis Borelli (ex grand dirigeant du PSG) sous fond de décision politique. Ainsi, Guy Lacombe, l’ancien entraîneur (notamment) de Rennes, Monaco et Sochaux, qui dirigeait à l’époque le centre de formation du club azuréen dénonce la passerelle mise en place entre Cannes et Bordeaux, trop souvent empruntée à son goût par les jeunes talents cannois du milieu des années 90.
» Joachim Balicco a complètement démantelé le club. Son adjoint Éric Goirand est un proche de Rolland Courbis et a travaillé avec lui quand celui-ci était entraîneur de Toulon. En 1996-1997, ce même M. Courbis est coach de Bordeaux et tous mes meilleurs jeunes du centre de formation – Jemmali, Micoud, Ferrier, Lambourde, Luccin, Assignon – filent en Gironde. Hyper doué, Assignon (qui ne signera pas à Bordeaux et fera une carrière modeste en L2 NDLR) n’avait jusque-là fait aucun match, même pas amical. Il flambe juste à l’intersaison 1996-1997 lors des matches de préparation et je reçois à ce moment-là une offre de six millions de francs des Girondins. Il y avait donc deux hypothèses : soit la cellule de recrutement bordelaise était la plus réactive du monde, soit quelqu’un renseignait Rolland Courbis, innocemment ou pas je n’en sais toujours rien, sur nos plus belles pépites. «
Notons qu’encore aujourd’hui, des joueurs passés par l’ASC (qui n’a plus de centre de formation pro depuis 2006) sont toujours présents à Bordeaux : Julien Faubert, Jérôme Prior, Thomas Touré et Enzo Crivelli.