Adam Ounas fête ses 18 ans
Les supporters du FCGB lui souhaitent un joyeux anniversaire !
Récemment invité sur le plateau de Girondins TV, dans le « Club House » d’Alain Bauderon, Ounas expliquait avoir été repéré par Arnaud Vaillant et Yannick Stopyra lors d’un match entre jeunes non conservés par les centres pros après leur formation en U17. Un déclic pour lui.
» Au début, je voulais jouer au Tours Football Club et passer pro là-bas, puis vu comment ça s’est passé ça ne m’a pas trop plu, donc j’ai préféré aller dans un petit club à côté pour me montrer. Les débuts ont été difficiles, comme quand j’ai eu des petits dérapages de jeunesse auparavant au pôle espoir de Châteauroux, qui ne m’avait pas gardé la deuxième année. (…) J’ai connu des échecs et je m’en sers, j’étais immature, je le suis un peu moins maintenant.
(…) Après ma semaine de tests à Bordeaux, j’en ai fait une autre à Caen, mais j’avais déjà dit à mon agent que dans ma tête c’était Bordeaux. Mais comme j’avais une invitation, je l’ai respectée, même si ma décision était prise car j’avais aimé la ville, les personnes, l’environnement, le centre de formation… Tout le monde a été très accueillant et j’ai dit à mon agent et à mes parents que je voulais venir ici à Bordeaux. C’était le bon choix pour moi, même si on ne sait pas encore comment ça va évoluer cette année et l’année prochaine. En U19 et en CFA, ça se passe vraiment très bien. J’arrive à être décisif aux entraînements et même parfois en match, je donne le maximum.
(…) Avec l’équipe qu’on a cette année en U19, les 96 – nous sommes 12 en CFA – plus quelques 97, on peut espérer aller loin en Gambardella je pense. (…) J’ai beaucoup travaillé les efforts défensifs, ce qui n’était pas mon truc avant. Philippe Lucas ne pardonne rien mais nous apprend beaucoup surtout. J’ai progressé dans mon placement, qui est plus important en centre pro qu’en club amateur, j’ai testé plusieurs postes, je dois encore apprendre à donner le ballon plus vite, à moins dribbler. Parfois c’est un peu le cirque et j’en fais trop, même si ça permet de marquer des buts. J’ai vu que le coach me comparait à Ben Yedder, mes amis me parlent d’Hazard ou de Griezmann. Après, je les laisse dire et je travaille sans trop parler de moi… J’ai beaucoup d’efforts à faire, surtout en dehors de la vie de footballeur, dans l’hygiène de vie. Mais aussi dans le jeu. «