Bordeaux, un effectif assez rentable financièrement ?
De façon logique sur le plan économique ce sont les petits clubs et/ou ceux qui n’ont pas beaucoup investi sur le marché (notamment Nantes et Lens, les deux premiers de ce classement, interdits de recrutement par la DNCG) qui sont les mieux classés du fait de leur préférence (forcée) pour la formation et le renforcement à faible coût (joueurs libres notamment). Ainsi, le coefficient de valorisation de certains effectifs (Nantes, Lens, Metz et Caen) entre le prix d’achat de leurs joueurs et leur potentiel total de revente peut varier, selon L’Équipe (avec TransferMarkt), de 5 à 15.
A l’inverse, les clubs les plus dépensiers sur le marché ces dernières années (Paris, Monaco, Lille et Marseille) occupent les dernières places. En effet, certains joueurs payés 7, 8 ou 10 millions (et même parfois bien plus pour Monaco et Paris surtout) en vaudraient moins aujourd’hui.
Au milieu de ces spéculations, Bordeaux est 5ème ex aequo avec Nice, Reims et Lyon (plombé par le seul Gourcuff). Le coefficient entre ce que l’effectif actuel bordelais a coûté et ce qu’il rapporterait est compris entre 3 et 4 selon L’Équipe.